you could be happy, without me. (r)

Citation :: ~ and how my dreams they spin me around. and how my dreams they let me down. and how my thoughts they spin me around. and how my thoughts they let me down. then there's you. ~
and then you @greg laswell

La journée avait été longue. Pour cause, le temps. Au travail, personne ne s'est risqué à prendre une leçon de surf pour le coup. Jace a donc passé la journée derrière son comptoir à dessiner ou à poncer quelques planches. Le calme à planer dans la boutique toute la journée, pas un chat à l'horizon. Bizarrement ce n'était pas pour déplaire au jeune homme. Les jours précédent avait été plus que chargé, cette période creuse tombait donc à pique. Puis la musique était là pour briser le silence. C'est tout ce dont il avait besoin. Il avait même fini par fermer plus tôt. La nuit était tombée depuis maintenant quelques heures. Deux pas plus. Il pleuvait, à seau. Jace était tranquillement installé dans son canapé avec l'ordinateur sur les genoux, le cellulaire dans une main portée à son oreille. En ligne avec Marni, celle-ci lui lançait des énormités à la tronche. Encore et toujours. Maintenant qu'il était revenu à Forks elle l'appelait encore plus souvent qu'à l'époque où il se trouvait à Los Angeles. Aller comprendre. C'était bientôt l'anniversaire de Madame Hawkins et ils devaient s'atteler à lui trouver le cadeau parfait. Bien entendu, ces deux-là n'étaient encore pas d'accord avec les propos de chacun. « C'est ridicule comme idée. » balança la jeune femme. « Tu veux dire comme toutes les idées que j'ai citées précédemment ?! » « Mais c'est la vérité ! » « Alors pourquoi est-ce que tu m'appelles pour me demander mon avis ? » « Pour être polie, rien de plus. » « Toi ? Polie ? Ne te donne pas cette peine. » « Tu sais quoi. Et si on s'occupait de faire un cadeau chacun de notre côté ? » « Comme toutes les ans en gros ? » La jeune femme soupira à travers le combiner. C'est comme si Jace avait pu apercevoir la grimace qui accompagnait ces soupires. « Je pense que maman aimerait beaucoup qu'on fasse ça ensemble cette année. Uni toutes les trois. Ce qui n'est pas flagrant la plupart du temps. » « Tu as sans doute raison là-dessus. Encore faudrait t-il qu'on ne soit pas aussi buté les uns que l'autre. » « Tu parles de toi là ? » « Très drôle. » Avant que Marni appelle, le jeune était sur le point d'aller prendre une douche. Il faut dire que celle-ci à un radar très au point quand il s'agit d'appeler Jace au moment où il s'apprête à faire quelque chose. Alors que dans les moments d'ennuis -qui sont assez rare- elle ne donne pas signe de vie. On ne raccrochait pas si facilement à Marni. A moins d'avoir une bonne raison. Comme être sur le point d'avoir un accident ou devoir secourir une vieille dame. Sinon, c'est peine perdue. Soudain, la sonnette à la porte se mit à retentir dans toute la maison. « Qui attends-tu à cette heure ci ? » Le jeune homme se leva de son canapé et déposa son ordinateur sur la table base. « Depuis quand tu flic ma vie sociale ? » « Depuis que tu fais n'importe quoi avec, idiot. » « Si tu veux bien on reparlera de mes conneries plus tard. Je vais ouvrir. C'est surement ma voisine, elle a un faible pour moi. Elle est stripteaseuse, je parie que tu ne savais pas ça madame je sais tout ? » « Mais monsieur à manger un clown à midi ma parole. Toi Jace Hawkins, une stripteaseuse ? Dit celui qui ne supporte pas que les filles qui se dénigrent et qui est née d'une mère pratiquement féministe. Laisse-moi rire. » Jace était arrivé à quelques pas de la porte. « A plus tard Marni. » « En plus tu n'as pas de voisine. Prend moi pour une imbécile. » « Je vais raccrocher. A la trois, à la deux .. » « C'est ça, tu ... » « A la une ... Bip. » Elle va surement lui faire payer ça. N'allez pas vous imaginer n'importe quoi. Cette conversation, dans son intégralité est à prendre au second degré. Ces deux-là s'adorent. Mais ne le montre à leur façon. A présent, le jeune homme avait la main positionné sur la poignée. La porte s'ouvrit sur une silhouette qui était loin d'être étrangère à ses yeux. Elle se trouvait donc là, devant lui, abrité sous l'appentis. Quelques mèches de ses cheveux humides formaient des ondulations en cascade le long de ses épaules. Toujours aussi belle, toujours aussi fragile, toujours aussi elle-même. Cette fille qu'il n'a toujours pas réussi à oublier, même avec tous les efforts du monde, Nola.

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Nola s'était toujours dit qu'elle avait bien trop de fierté pour revenir vers un homme et maintenant qu'un homme a osé la quitter elle ne peut pas aller de l'avant. La jeune femme se regardant dans le miroir se détestait presque de ressembler à toutes ces femmes qu'elle dénigre la plupart du temps. On lui avait appris à être plus forte, plus combative et pourtant elle allait vraiment aller le voir. Elle allait prendre le risque de se ridiculiser pour avoir des réponses que peut-être il n'a même pas à lui donner. Peut importe elle n'avait pas quitté son appartement, son job ainsi que son père pour venir ici et ne pas tenter de le voir. Nola décida donc de se préparer. Elle enfila quelque chose de simple autrement dit une robe qui se séparait entre deux couleurs. Le haut était gris et le bas était noir. C'était quelque chose d'élégant parce qu'on peut dire que Nola est ce qu'on peut appeler féminine et fashion victime. Pour le maquillage elle préférait ne pas en faire trop, elle n'est pas fan des pots de peinture. Une fois prête elle sauta dans sa voiture en direction de chez Jace. Elle n'eut aucun mal à trouver et se pointa devant chez lui. Nola essayait de se donner du courage même si ce n'était pas évident. Elle se demandait encore ce qui lui avait pris de venir jusqu'ici. Jace allait sûrement la prendre pour une cinglée, une ex obsessionnelle après lui. D'ailleurs il n'aurait pas tort. La jeune femme se refaisait en boucle leur conversation de rupture. Plus elle essayait de comprendre plus elle se rendait compte que cela n'avait aucun sens. « Salut c'est moi la dingue qui revient ... » Lâcha la jeune femme toute seule devant sa maison. Le fait qu'elle soit aussi ici n'avait aucun sens. Elle fit un pas en arrière comme pour s'en aller, mais elle restait bloquée. Nola ne pouvait pas partir sans réponse. Jace l'homme qui lui disait combien il l'aimait, combien elle était ce qui lui était arrivé de mieux avait soudain eu une envie de changement. Certes elle aurait pu comprendre cette partie de l'histoire, mais lorsqu'il avait rajouté sans elle, Nola n'avait pas pu y croire. C'était trop gros venant de sa part. De plus il n'avait pas été capable de soutenir son regard durant la conversation, pas capable de la voir effondrée. « Oh mon Dieu pourquoi je suis venue ... » Lâcha ensuite la jeune femme. Cependant elle ne pouvait pas faire marche arrière. Nola s'était donc convaincue qu'il y avait plus que ça, elle ne pouvait pas se tromper. Elle était donc là devant sa porte à parler toute seule. Après quelques minutes à parler toute seule comme une folle elle se décida à sonner. À peine avait-elle sonné qu'elle le regrettait déjà. C'est à ce moment précis qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait lui dire. Nola aurait voulu s'enfuir seulement c'était trop tard. Lorsqu'il ouvrit enfin la porte elle resta sans voix. Elle eut comme le souffle coupé. Il était vraiment là devant elle, elle était vraiment là devant lui. Les souvenirs de leur histoire lui revinrent à la figure comme un boomerang. Nola devait faire face à deux sentiments contradictoires. Le premier était de le gifler pour le mal qu'elle ressentait chaque jour en se réveillant le matin pour constater que ce n'était pas un mauvais rêve, qu'il était vraiment partie après quatre longues années. Le second était celui de le prendre dans ses bras parce que même si elle lui en voulait, dieu sait qu'il lui manquait. « Jace ... » Laissa échapper Nola. Elle avait cette fragilité dans la voix qu'elle tentait de cacher. La jeune femme essayait de se reprendre, de trouver quelque chose d'intelligent à dire, mais elle ne trouvait rien. À cet instant précis elle se sentait comme la pire des idiotes. Il allait sûrement la virer de chez lui, car après tout peut-être qu'elle s'était trompée peut-être que tout simplement il s'était lassé d'elle. « Je sais que tu dois te demander, mais qu'est-ce qu'elle fou ici ? C'est une très bonne question à laquelle je répondrais simplement ... » Commença par lui dire Nola. Elle se sentait encore plus idiote. Elle aurait voulu se taire mais une fois nerveuse elle ne pouvait pas s'empêcher de parler. D'ailleurs il pourrait remarquer facilement qu'elle essayait le plus possible de ne pas croiser son regard afin de ne pas perdre encore plus pieds. « Ta voiture ... Je viens te la rendre enfin tu vois je pouvais pas la garder. » Fini par lui dire Nola. C'était la pire excuse qu'elle aurait pu trouver cependant elle n'allait pas lui demander directement de se mettre à table pour qu'il lui dise la vérité. Alors comme pour continuer dans son excuse bidon elle chercha dans son sac et en sortit ses clés qu'elle lui tendit. À cet instant précis elle se demandait bien comment maintenant elle allait pouvoir rentrer chez elle.

Jace vivait chaque minute au ralenti. Totalement déconnecté. Elle se trouvait face à lui et il n'en revenait pas. Elle semblait avoir les nerfs à vif et pourtant, de la peur pouvait se lire sur son visage. Elle tremblait, mais surement à cause de la fraicheur de cette nuit. Il faut dire que cette pluie à torrent n'aidait en rien. Il aurait tant aimé la prendre dans ses bras, la réchauffer et la rassure. Mais il n'en fit rien. Parce que ce n'est pas comme ça qu'elle comprendrait encore mieux sa décision, ça ne serait que confusion. Il se devait d'être froid. Pourtant il en était aussi incapable. « Je sais que tu dois te demander, mais qu'est-ce qu'elle fou ici ? C'est une très bonne question à laquelle je répondrais simplement ... » En effet, il s'est demandé ce qu'elle faisait là. Nola n'était pas le genre de fille à faire des choses totalement dingues. Enfin, si, elle n'hésiterait pas sauter sur une voiture pour sauver un petit garçon mais débouler chez les gens comme ça, non. Pourtant ce n'était pas un hologramme qui se trouvait au bas de sa porte, c'était bien elle. Nul besoin de la toucher pour vérifier. Il avait pendant longtemps observé chaque partie elle. Ses petits pieds, ses jambes menues, ses poignets si fin, si longs cheveux bruns foncés, la manie qu'elle a de faire craquer ses doigts de pianiste, ses yeux, sa bouche, jusqu'à l'odeur de son parfum le matin. Toutes ces choses qu'il est impossible d'oublier, toutes ses choses qui le hantent. Avant son premier réflexe le matin était de l'observer dormir, ou alors quand elle était de garde très tôt, il prenait un malin plaisir à la suivre du regard pendant qu'elle se préparerait dans la salle de bain qui donnait directement sur la chambre. Désormais, même si ses réflexes persistent, il ne trouve personne à ses côtés dans le lit. Juste une paire de drap froid et vide. « Ta voiture ... Je viens te la rendre enfin tu vois je pouvais pas la garder. » Sa voiture ?! Elle avait donc fait tout ce chemin pour ses clés de voiture. Il n'y croyait pas bien entendu. Et puis comment comptait-t-elle rentrée désormais. Non, elle était venue pour une raison précise ou peut être pas. Mais elle était là et tout porte à croire qu'elle se demandait réellement pourquoi. Jace referma une partie de la porte avec sa main gauche et attrapa un cardigan bleu foncé qui se trouvait derrière l'entrée avec son autre main. Quand il rouvrit celle-ci, il put apercevoir un regard surpris dans celui de Nola. Comme si celle-ci s'attendait à ce que le jeune homme lui ferme la porte. « Tiens, prend donc ça. Il fait froid à cette heure-ci et tu sembles gelée. » En disant cela il lui tendit, avec délicatesse mais réticence. Il faut savoir qu'il pouvait s'attendre à recevoir une claque ou bien une remarque de sa part à tout moment. Il aurait bien pris la peine de lui déposer son gilet sur ses épaules frêle mais il n'en avait pas le courage et cela ne ferait que la déstabiliser. « Garde donc ces clés. Je n'ai pas besoin d'une voiture. » Jace avait raison. Il se déplaçait la plupart du temps à moto. Quand ce n'était pas le cas, il avait son vieux pick-up. Très pratique pour transporter ces planches de surf. Et puis cela avait été sa toute première voiture à l'époque. Son père ne pouvait pas se résoudre à la vendre, il l'avait donc gardé en attendant. Lui redonner les clés avaient été son premier geste dès l'arrivée à la maison familiale. Jace se rappellera toujours de ce que son père lui a sorti à ce moment-là. « Tient mon grand, elle t'attendait. Cette carcasse n'obéit décidément qu'à toi. » Disons qu'il faut savoir la manié avec délicatesse et tact. Comme une femme, mais en beaucoup moins compliqué. Toujours aussi têtue, elle ne voulait donc pas garder l'appartement que maintenant elle voulait lui rendre sa voiture. Qui était autant la sienne qu'à lui. « Entre donc au chaud. Tu vas tomber malade. » Jace pensait ses mots. Il se surprenait à lui proposer d'entrée. Il enchaînait les conneries sur conneries, pourtant s'arrêter sur cette belle lancée. Et puis même s'il n'avait pas encore réglé ce problème d'eau chaude, sa maison était au moins équipée d'un chauffage au top grâce à ses panneaux solaires révolutionnaires. Enfin quand le soleil voulait bien pointer le bout de son nez. Il n’osait même pas la fixer droit dans les yeux. De peur de céder. Il avait tellement envie de la prendre dans ces bras.

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Soudain Jace ferma la porte. Nola resta bouche bé. Elle n'était pas si étonnée que ça qu'il lui claque la porte au nez après tout elle ressemblait plus à une dingue qu'autre chose. À sa place elle ne sait pas comment elle aurait réagi. Alors que la déception semblait s'emparer de Nola il ouvrit à nouveau la porte. « Tiens, prend donc ça. Il fait froid à cette heure-ci et tu sembles gelée. » Lui dit Jace tout en lui tendant le cardigan. Visiblement il y allait avec des gants comme s'il s'attendait à ce qu'elle se montre disons agressive avec lui. D'ailleurs elle en avait envie pour le mal qui lui a fait, mais elle en était incapable. Nola n'était pas quelqu'un de méchant à moins que dans la conversation il lui dise que finalement s'il l'a quitté c'est parce qu'il s'était lassé d'elle. Elle lui en mettrait une tellement énorme que sa tête serait séparée de son corps. « Merci enfin je crois. » Lui répondit la jeune femme avant de le porter. En tout cas Nola aurait bien aimé refuser son offre cependant elle avait réellement froid. Elle ne pouvait pas se montrer difficile même si au fond d'elle elle lui aurait bien balancé au visage comme pour lui montrer qu'elle n'a besoin de rien venant de lui. Elle se demandait même pourquoi il se souciait de son bien-être après tout il l'avait quitté donc s'il se souciait vraiment il ne l'aurait pas fait. Décidément elle avait du mal à le cerner. « Garde donc ces clés. Je n'ai pas besoin d'une voiture. » Lui fit remarquer Jace. Il n'allait pas pouvoir s'en sortir comme ça. C'était une façon à lui de s'éloigner de son ancienne vie et elle refusait cela. Il n'avait pas le droit de tout laisser tomber parce que la crise de la trentaine approche. Nola ne pouvait pas tout accepter de la sorte. Elle n'était pas une barbie qu'on achetait comme pour calmer les pleurs. Elle n'avait pas besoin de sa voiture, pas besoin de son appartement et encore moins de ce stupide cardigan qu'elle continuait à porter. Nola souffla un bon coup comme pour se calmer. Évidemment Jace allait le remarquer, mais elle n'était plus à ça près. « Tu m'as déjà laissé l'appartement que j'ai rendu évidemment je ne vais pas non plus prendre ta voiture. » Commença par lui dire Nola. Sans le vouloir elle venait d'avouer clairement que non seulement elle était venue jusqu'ici le voir pour lui rendre sa voiture chose qui n'était pas crédible, mais qu'en plus elle ne vivait plus dans leur appartement. Si Jace ressentait la moindre affection pour elle il devrait être touché puisque c'était le symbole de leur relation. Cependant Nola n'avait plus la force d'y vivre sans lui, ce n'était pas pareil. D'autant plus que maintenant qu'elle était à Forks c'était pour un bon moment. L'hôtel lui suffisait. « Je sais ce qu'elle représente pour toi. » Continua Nola. Encore une fois elle se détestait de répondre cela. Elle devrait être cruelle avec lui, méchante et elle ne l'était pas. Elle se montrait attentionnée avec lui sachant ce que cela représentait pour lui. Elle avait beau essayer de prendre ses distances c'était difficile. Elle ne désirait qu'une chose qui lui dise qu'il avait fait une erreur, qu'il avait besoin d'elle. Cependant elle savait que c'était peine perdue ce qui la poussa à dire : « Je veux dire reprend-là s'il te plaît sinon je serais obligée de la vendre. Je n'ai pas besoin de tout ça. » Nola voulait mettre de la distance entre eux, prétendre qu'elle n'avait besoin de rien qui vienne de lui. C'était sa façon à elle de gérer les choses même si ce n'était pas crédible. Au lieu de dire cela elle devrait aborder le sujet cependant elle n'était pas prête. Nola avait finalement peur de la vérité, peur de découvrir que c'était elle qu'il avait fuie. « Entre donc au chaud. Tu vas tomber malade. » La jeune femme resta bouche bé devant sa proposition. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'invite à entrer d'ailleurs elle pensait que le cardigan était une excuse pour éviter de la faire entrer. Nola hésita quelques secondes à entrer. C'était sa chance d'aborder le sujet et le faire presque sous la pluie était bien trop théâtrale. « Rien que pour une minute. » Lui répondit la jeune femme. Elle entra donc dans la nouvelle maison de Jace, l'endroit où il venait sans elle. Cela lui brisait littéralement le cœur. Nola ferma un instant les yeux pour cacher son malaise puis elle les ré-ouvrit en faisant comme si cela ne la touchait pas le moins du monde. « Je ne voudrais pas te déranger si jamais tu attendais quelqu'un. » Lui fit remarquer Nola. Il fallait savoir que la jeune femme commençait à se dire qu'il avait sûrement refait sa vie et que peut-être la vérité était qu'une autre femme avait pris sa place. Une fois de plus son cœur se serra. Elle n'osa pas le regarder de peur que suivant la réponse elle ne puisse cacher son émotion.

Dehors le temps ne s'améliorait pas. A vrai dire, cela empirait. La pluie n'en était que plus violente, le vent soufflait et on aurait pu dire qu'un orage se préparait. Le premier depuis bien longtemps. Jace adorait l'orage pour une seule raison, il dormait extrêmement bien les soirs orageux, plus que n'importe quelle nuit. A l'inverse, les dégâts sur sa réception du câble lui couraient sur le haricot. Nola elle, n'appréciait pas l'orage. Quasiment à chaque fois, elle venait se blottir contre le jeune homme pour arriver à s'endormir, ne supportant pas le boucan que ce genre de temps entraine. Ce qui donnait l'impression à celui-ci d'être important et responsable de son sommeil, comme un ange gardien. Soudain, Jace chassa ces souvenirs pour revenir à la réalité qui était tout autre, moins romantique dans le cas présent. « Tu m'as déjà laissé l'appartement que j'ai rendu évidemment je ne vais pas non plus prendre ta voiture. » Nola ne voulait pas en découdre, toujours postée sur sa position. Elle a toujours été persévérante. Un trait de caractère que Jace appréciait, celui et bien d'autres encore. Il serait totalement capable d'en dresser une liste. « Je sais ce qu'elle représente pour toi. » Puis elle marmonna quelque chose sur la valeur de cette stupide voiture et ce qu'elle représentait pour lui. Rien. Ce n'était qu'une voiture. De plus Jace n'est pas vraiment branché citadine. « Je veux dire reprend-là s'il te plaît sinon je serais obligée de la vendre. Je n'ai pas besoin de tout ça. » Il ne répondit rien à cela. Que pouvait t-il dire. Elle ne changerait pas d'avis. Elle finit par rentrer. Nola se trouvait désormais sur le palier. Une étrange sensation parcourra les pensées de Jace à cet instant précis. Il se remémora alors les années passées à ses côtés, comme les plus belles de son existence. Ils se disputaient très peu, ou alors pour des futilités et pour se taquiner l'un et l'autre. Ils affrontaient les problèmes ensemble quoiqu'il arrive. Regarder ou cela les a menés. Du moins regarder avec quelle rapidité Jace à tout foutu en l'air. La jeune femme se trouvait donc dans sa nouvelle maison, celle qu'il avait imaginée de A à Z. Cette bâtisse, ou Nola et lui aurait pu vivre heureux -et vieux-. Peut être qu'elle aurait apprécié cet endroit. « Rien que pour une minute. » (...) Dire qu'avant, les minutes passées à ses côtés se devaient d'être les plus longues possibles. Maintenant, avec le malaise qui règne, on ne pourrait pas en dire autant. « Je ne voudrais pas te déranger si jamais tu attendais quelqu'un. » Ces paroles brisèrent quelque chose en lui. Comme si, elle s'attendait à ce qu'il soit de nouveau avec quelqu'un. Elle devait le penser, après tout, cela serait peut-être plus facile. « Ne fait pas attention au carton et autre bordel, je ne suis qu'à moitié installé. » Le jeune homme poussa avec le pied l'un des cartons posés en plein milieu de la montée d'escalier. L'un d'eux portait en gros l'inscription "Nola". « Personne en particulier non. » dit t-il plus rapidement en agitant les mains nerveusement. Ni vu, ni connu, il se retourna et pivota le carton en question le plus discrètement possible. « Tu souhaiterais peut-être quelque chose à boire, pour te réchauffer ? » Quand Jace était embarrassé, il avait tendance à sortir d'extravagante énormité. Encore une fois, on avait l'impression que le jeune homme tendait tout simplement le bâton pour se faire battre. Il se redressa face à elle. « Pour ce qui est de la voiture, comme je te l'ai dit, je n'en ai pas besoin. Tu peux la vendre bien entendu ou la garder ça serait plus simple. Et puis tu ferais mieux, si tu comptes rentrer .. c'est plus pratique. » Il eut le temps de glisser une petite phrase subtile. Non pas pour lui dire de s'en aller mais pour chercher à savoir si elle comptait rentrer ce soir par ce temps. Chose qui n'est pas très conseillé. Et puis malgré tous les torts dont il est coupable, le malheureux se préoccupe plus des gens que la plupart osent le penser.

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« En tout cas on peut dire que tu as fais du bon boulot, cette maison est très belle. » Lui fit remarquer Nola. Elle était honnête. Elle n'avait pas dénigré son travail uniquement parce qu'il l'avait évincé de sa vie. Elle ne pouvait pas l'obliger à l'aimer, l'obliger à faire des projets à ses côtés. Nola devait aller de l'avant puisque visiblement c'était le cas de Jace. Il semblait se préparer pour quelque chose de nouveau. Cela ne lui faisait pas plaisir, mais elle préférait qu'il ait mis un terme à leur relation avant d'avoir été plus loin. Déjà qu'elle était anéantie avec quatre ans de relation elle n'imagine pas sa douleur si ça avait été après dix ans. « Personne en particulier non. » Lui fit remarquer Jace à son tour. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait rebondi sur ça. Était-ce une façon d'éviter la question ou une façon de lui faire comprendre qu'il n'a personne d'autre dans sa vie. Au fond de son cœur elle espérait qu'il n'ait pas refait sa vie parce que ça serait difficile pour elle. Le savoir seul ne lui donnerait pas l'espoir de compter pour lui, mais elle se sentirait moins mal. La jeune femme n'avait pas pu retenir cette pensée que peut-être était-il parti à cause d'une autre femme ? Nola ne pu s'empêcher de dire : « Vraiment ? » Elle baissa ensuite les yeux gênés. Elle avait rebondi trop vite sur la question. Elle lui accordait encore de l'importance et il allait le voir. Nola n'avait aucun droit de lui demander des détails, elle n'était plus rien à ses yeux mise à part son ex un peu dingue qui passe à l'improviste. « Je suis désolée c'était déplacé de ma part. » Fini par lui dire Nola comme pour essayer de se rattraper. Elle espérait qu'il aurait la gentillesse de ne pas lui faire remarquer son erreur d'avoir été si curieuse. Si en plus il en rajoutait une couche elle partirait sûrement en courant. D'ailleurs elle se demandait même pourquoi elle restait, elle devait partir tout de suite afin d'abréger sa nervosité. Pourtant elle ne pouvait pas. Elle était venue dans un but précis. « Tu souhaiterais peut-être quelque chose à boire, pour te réchauffer ? » Lui proposa Jace. Il était attentionné avec elle même s'il essayait de ne pas le montrer. Cela lui rappelait les fois où ils se disputaient et que Jace boudait dans son coin. Il essayait de faire cet air détaché sans pouvoir s'empêcher de s'occuper d'elle. Nola sorti de sa pensée puisque ce n'était plus le cas. Désormais il était réellement détaché d'elle. « Je ne voudrais pas te déranger plus longtemps. » Commença par lui dire Nola. Elle ne savait pas quelle serait sa réaction. Peut-être qu'il essayerait de la convaincre de rester après tout cela fait un bon moment qu'ils ne se sont pas vu ou alors il serait soulagé de voir partie le souvenir de son ancienne vie. « Je veux dire je suis déjà venue à l'improviste je ne vais pas en plus te faire perdre plus de temps. » Fini par lui dire Nola. Cette phrase avait une signification importante. Lors de leur rupture elle avait eu l'impression qu'il essayait de lui montrer qu'il avait perdu son temps avec elle, qu'elle l'empêchait d'avancer. Nola ne voulait pas en plus abuser de son hospitalité et le fait se sentir une fois de plus mal à l'aise. « Pour ce qui est de la voiture, comme je te l'ai dit, je n'en ai pas besoin. Tu peux la vendre bien entendu ou la garder ça serait plus simple. Et puis tu ferais mieux, si tu comptes rentrer .. c'est plus pratique. » Jace venait de lui faire une bonne remarque. Elle n'allait quand même pas rentrer à pied. Visiblement il n'avait pas compris qu'elle était à Forks depuis déjà quelques jours et qu'elle ne comptait pas repartir à Los Angeles. Elle devrait lui en parler cependant elle ne savait pas comment aborder le sujet. « Je vais simplement rentrer à l'hôtel, mais c'est vrai que ça sera plus pratique en voiture qu'à pieds. » Lui dit la jeune femme. C'était la seule façon qu'elle avait trouvée pour sous-entendre qu'elle avait déjà trouvé un hôtel et que donc elle n'était pas simplement venue pour lui rendre sa voiture. Jace comprendrait facilement qu'il y a anguille sous roche. « D'ailleurs j'ai encore un carton qui t'appartient. Tu as dû l'oublier alors je te le ramènerais ou tu viendras le chercher. » Lui fit remarquer Nola. Elle avait amené ce carton avec elle et pour le moment il était à l'hôtel. Elle se rendit compte que cela sonnait comme une invitation à se revoir. Nola ne voulait pas passer pour cette femme désespérée qui continue de croire en une histoire d'amour perdue d'avance. Nola voulait lui montrer qu'elle avançait dans sa vie même si ce n'était pas le cas.

Nola venait de complimenter sa maison. Lui répondre merci aurait été déplacé en vue des événements. Le jeune homme n'a donc répondu que par un sourire. Sourire, encore sourire. Avant toute cette histoire Jace ne pouvait tout simplement pas s'empêche de sourire à la belle. A chaque fois qu'il la voyait son coeur s'emballait. Encore il y a quelques minutes quand il l'a découverte sur le palier. Puis Nola appuya la réponse de Jace concernant une éventuelle invitée surprise. Pour finir par s'excuser de sa maladresse et son intérêt pour la nouvelle vie sociale de celui-ci. Il aurait pu la rassurer, lui dire que pour le moment, de toute manière, il n'avait pas la tête à ça. Il ne dormait déjà pas la nuit. Adolescent, Jace souffrait déjà d'insomnie. Il est extrêmement difficile d'attendre un sommeil qui n'arrive pas. Tant dit que chaque membre de votre corps cri en silence le contraire. Les yeux qui brûlent, la léthargie de chacun de nos gestes et les bâillements à répétition. Puis vous finissez par vous allonger. Peut être que le sommeil pointera plus vite le bout de son nez ainsi. Seulement rien. Vous êtes toujours éveillé. Alors vous tourner dans votre lit, totalement plonger dans le noir. Vous finissez par vous mettre à penser, penser, il n'y a que ça à faire. Mais penser n'est pas toujours bon. Il faut arrêter de penser, penser à arrêter de penser. Mais penser à arrêter de penser, c'est encore penser. On ne peut donc rien faire contre les insomnies, ni contre le fait de penser. « Je ne voudrais pas te déranger plus longtemps. » « Tu ne déranges en rien, soit rassuré. » Sous-entendu de, de toute manière personne ne compte venir à cette heure là. C'était la vérité. Personne ne lui rendrait visite ce soir. Il était prévu qu'il allait passer la nuit au téléphone avec Marni. Heureusement, on peut dire que la brunette tombait à pique. Si on veut, question de point de vue. « Je vais simplement rentrer à l'hôtel, mais c'est vrai que ça sera plus pratique en voiture qu'à pieds. » A l'hôtel. C'était la raison de sa visite aussi tardive. Elle allait donc passer la nuit à l'hôtel. C'était une bonne chose. Avoir le temps en cette soirée d'hiver, il valait mieux. « D'ailleurs j'ai encore un carton qui t'appartient. Tu as dû l'oublier alors je te le ramènerais ou tu viendras le chercher. » Peut être était t-il tant de lui rendre quelques affaires prise inconsciemment. Jace porta un regard au carton toujours placé sur la première marche d'escalier. Seulement pour être tout à fait honnête, il n'avait aucune envie de lui rendre. Peut être ne s'était t-elle-même pas rendu compte de ces affaires manquantes. Rien de bien important. Leur caméscope, avec les vidéos toujours disponibles sur la carte mémoire. Des souvenirs, des photos, des objets sans grands intérêts, mais qui en avait pour Jace. Le jeune homme avait du partir assez vite et n'avait alors pas prit le temps de procéder à un déménagement de l'extrême. Il n'avait pris que quelques affaires et décider de racheter la plupart du reste sur place. Il devait s'éloigner de ce milieu, de cette ville et malheureusement de Nola. « Tu dors donc à l'hôtel pour la nuit ? Vu le temps, en effet, c'est préférable. Quant rentre tu à LA ? Comment vont tout le monde ? » Leurs amis, son père. Quoique son paternel n'avait que faire de Jace. Quant à leurs amis, la plupart n'avaient pas compris la position du jeune homme et avaient prit partie de la jeune femme. La pauvre, son mec pète les plombs, décide de tout quitter sans explications valables. De quoi renverser une jeune femme et faire en sorte que tout le monde prennent son parti, la victime et le salaud briseur de cœur.

Spoiler:

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« Tu ne déranges en rien, soit rassuré. » Pendant quelques secondes Nola cru percevoir un sous entendu comme une réponse à sa précédente question qu'elle avait retiré subitement. Elle était rassurée de savoir qu'aucune femme complètement délurée et folle de lui n'allait débarquée. La situation serait devenue encore plus gênante sinon. Tout ce que lui répondit Nola ce fut un sourire gênée. Puis la conversation continuait. C'était surtout Jace qui écoutait jusqu'à ce que la dernière chose que lui dit Nola sembla l'intéresser réellement. « Tu dors donc à l'hôtel pour la nuit ? Vu le temps, en effet, c'est préférable. Quant rentre tu à LA ? Comment vont tout le monde ? » Lui demanda Jace. Il était comme en train de la harceler de questions. On aurait presque dit qu'une partie de son ancienne vie lui manquait c'est-à-dire ses amis. Dans une partie de sa tête elle aurait aimé lui manquer, mais elle savait que ce n'était pas le cas. Jace avait tourné la page Jace/Nola depuis un moment. « Tout le monde va très bien. Pour être honnête tu leur manque. » Lui expliqua Nola. Elle préférait se montrer honnête. Même si une partie de leur amis en voulait à Jace de la façon dont il était partie et de la façon dont il avait traité Nola il restait quelqu'un d'important. Elle n'allait pas lui mentir, essayer d'enrober les choses. Elle n'était pas douée pour le mensonge. D'ailleurs elle se décida à aborder un sujet houleux. « Oui je dors à l'hôtel, mais pour être vraiment honnête ce n'est pas simplement pour la nuit. » Nola savait par avance qu'il allait la prendre pour une dingue. Quitter son appartement, son père, ses amis ainsi que son travail pour venir ici était insensé surtout pour quelqu'un d'aussi terre à terre qu'elle. Elle l'avait tant dénigré d'être partie et finalement elle était partie aussi. Si au départ c'était dans l'espoir d'avoir les explications qu'elle attendait tant lorsqu'elle eu une offre pour un emploi ce fut un soulagement. Elle fut soulagée de pouvoir enfin vivre ça vie. « Je songe à rester pour quelques temps enfin si ça te dérange pas. Je veux dire je ne voudrais pas que ça soit gênant. » Commença par lui dire Nola. Elle ne savait même pas pourquoi elle lui demandait la permission. Après tout c'était évident qu'il n'allait pas être heureux de savoir qu'elle soit dans les parages. De plus Jace n'allait pas oser le lui dire alors elle décida de se montrer honnête sur une des raisons qui la poussait à rester tout en évitant de mentionner qu'il était la raison principale. « C'est juste que pour la première fois de ma vie je suis à un stade où je suis fatiguée de devoir agir en fonction des autres que ce soit pour mon père ou pour n'importe qui. » Renchérit Nola. C'était la première fois qu'elle l'avouait à voix haute. La jeune femme avait toujours ménagé les autres, elle avait toujours tout fait pour contenter tout le monde. Le résultat ? La seule personne qu'elle n'avait pas réussi à contenter était celui qu'elle aimait. Maintenant elle se retrouvait errante dans une ville inconnue à essayer de découvrir des choses qui n'existent peut-être même pas. « C'est étrange quand on sait combien j'étais proche de lui, mais j'ai commencé comme à suffoquer et j'avais besoin de partir pour quelques temps. » Fini par lui dire Nola. Dans sa tête raisonnait une petite voix qui lui criait de se taire de la fermer pourtant elle n'y arrivait pas. Parler avec Jace lui avait tant manqué. Il était la personne à qui elle disait tout, elle ne gardait aucun secret. C'était comme s'il était la seule personne avec laquelle elle se sentait totalement à l'aise. Nola se rendit compte que même dans ses pensées elle parlait au passé. Elle devait aller de l'avant. « Enfin ça tu peux le comprendre je pense. Pourquoi est-ce que je te raconte ça ? Et pourquoi est-ce que je continue à parler comme une idiote. » Lui demanda Nola. C'était une question rhétorique elle n'attendait aucune réponse de sa part. Elle se sentait tellement mal à l'aise en face de lui qu'elle commença doucement à reculer tout en baissant les yeux comme pour aller vers la porte d'entrée. Si Jace la fichait à la porte il lui rendait service ça serait plus facile que faire face à l'humiliation d'être devant quelqu'un qui ne l'aime plus et qui doit la prendre pour une dingue.

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« Tout le monde va très bien. Pour être honnête tu leur manque. » Tous manquaient beaucoup à Jace aussi à vrai dire. Laisser tomber son ancienne vie avait été jusque là, la décision la plus dure qu'il est fini par prendre. Que ce soit pour Nola, ses amis, son travail qui reste sa passion, son train de vie, tout. Il faut du courage, non pas d'un point de vue physique mais mentalement. Car émotionnellement ce genre de choses n'est pas facile. Mais il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. C'est ce qu'il devait faire transparaitre. C'est sa connerie, sa faute, sa décision. « Je songe à rester pour quelques temps enfin si ça te dérange pas. Je veux dire je ne voudrais pas que ça soit gênant. » Le discours qui suivait, racontait comment et pourquoi. Nola avait fini par tout quitter elle aussi, comme Jace quelques mois avant. Le jeune homme ne put pas s'empêcher de se sentir coupable d'une part. S'il n'avait pas merdé autant avec la jeune femme elle n'aurait jamais tout risqué. Il l'a désorienté après cette rupture et elle a fini par suivre ces traces. Il a merdé et en aucun cas elle devait faire de même. Mais comment lui faire comprendre sans lui causer davantage de mal, sans blesser son petit coeur déjà tant endommagé. Son père avait fini par avoir raison sur toute la ligne. Jace n'apportait rien de bon à la jeune femme. Regarder donc le résultat. « Enfin ça tu peux le comprendre je pense. Pourquoi est-ce que je te raconte ça ? Et pourquoi est-ce que je continue à parler comme une idiote. » Si elle lui racontait tout cela c'était d'une part parce qu'elle en avait envie et qu'elle l'avait toujours fait durant leur vie ensemble. Elle n'était pas idiote. Loin de là malheureusement. Si elle avait été idiote, inintéressante et qu'il n'avait aucun sentiment réel pour elle cela aurait été plus facile. « Ça ne me dérange pas, tu le sais très bien. Tu n'es pas non plus idiote. (...) J'aurais voulu te dire que je comprends cependant, Nola, qu'est-ce que tu fais ici ? Ton poste à l'hôpital ? Ta carrière ? Ton avenir ? Y as tu pensé ? » Jace s'approcha d'elle, comme pour la prendre dans ses bras, mais il ne s'y autorisait pas. Ce n'était pas le moment. Pendant qu'il déposait délicatement ses mains sur les épaules fragiles de la jeune brune aux yeux perçant il ajouta : « Nola ..., qu'est-ce que tu fais ici ? Réellement. » Puis d'un geste plutôt vif il ramenait ses mains le long de son corps. Comme ci celui-ci avait fait quelque chose de mal, comme si poser ses mains sur elle était totalement déplacé à présent.

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« Ça ne me dérange pas, tu le sais très bien. Tu n'es pas non plus idiote. (...) J'aurais voulu te dire que je comprends cependant, Nola, qu'est-ce que tu fais ici ? Ton poste à l'hôpital ? Ta carrière ? Ton avenir ? Y as tu pensé ? » Jace s'approcha d'elle. Pendant un instant la jeune femme crû naïvement qu'il allait la prendre dans ses bras. Il voulait sûrement lui faire des reproches parce qu'elle empiétait sur sa vie même s'il était trop gentil pour l'avouer. « C'est vrai ? Pourtant tu es partie à cause de moi .. » Lui fit remarquer Nola. Ce n'était pas ce qu'elle voulait dire cependant c'était sortie tout seul. Elle avait tellement besoin de se montrer honnête avec lui que cela venait contre son gré. Nola pris une profonde inspiration pour changer de sujet et ne plus passer pour cette femme pathétique qui court après un homme qui l'a repousse. « Tu sais je peux être interne partout d'ailleurs en sachant que je partais mon boss m'a dégoté un poste ici à l'hôpital de Forks. » Lui avoua Nola. C'était la vérité son boss l'appréciait beaucoup et il regrettait de perdre un aussi bon élément qu'elle cependant il ne pouvait rien faire. C'était ces mots alors comme pour en faire profiter quelqu'un d'autre il l'avait recommandé à Forks. « Nola ..., qu'est-ce que tu fais ici ? Réellement. » Lui demanda Jace avant de poser ses mains sur ses épaules et de plonger son regard dans le sien. Nola n'était pas quelqu'un qui irait faire des choses dingues alors si elle est ici ce n'est pas que pour lui rendre ces clés. Jace est malin dans son genre. « J'avais besoin de te revoir, besoin de comprendre réellement ce qui s'est passé entre nous. » Commença par lui dire Nola. Elle en tremblait presque, c'était la chance de sa vie pour connaître la vérité. Elle devait se montrer forte afin qu'il n'ait pas peur de dire la vérité pourtant elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Nola allait être confrontée à la réalité. « Du jour au lendemain tu as eu ce besoin de changement, de renouveau sans moi. » Continua Nola. Elle baissa ensuite les yeux. Elle se doutait qu'elle était en partie responsable du problème. Elle voulait comprendre ce qu'elle avait fait puisqu'après tout ce dont elle se souvenait c'est de s'être donnée entièrement à Jace autant émotionnellement que physique. Elle se voyait fonder une famille avec cet homme là alors que lui était partie. Nola se demandait donc si elle n'en avait pas fait trop. « Je n'ai pas compris pourquoi, comment ça t'est venu. » Fini par lui dire Nola. Elle espérait qu'il lui coupe la parole pour lui dire la vérité afin d'abréger ses souffrances. Peut importe ce qu'il allait lui dire elle l'accepterait à condition que ça soit la vérité. Nola ne supporterait plus de mensonges que ce soit pour son bien ou pas. Son père fait ça, Jace fait ça. A ses yeux c'était trop. « Je veux dire est-ce que c'est moi ? Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? » Lui demanda Nola comme nerveuse à cause du silence. Elle le regarda dans les yeux comme une petite fille qui avait fait une bêtise. La véritable question qu'elle se demandait c'est s'il était partie parce qu'il ne l'aimait plus, mais qu'il n'avait pas le courage de le lui dire sachant que ça lui briserait le cœur. Nola pensait aussi qu'il puisse être partie à cause d'une autre femme. Cela lui faisait mal, mais elle avait besoin de savoir la vérité, il lui devait bien ça.

Ainsi c'était donc ça. Nola ne s'était pas déplacé de Los Angeles pour lui ramener une stupide voiture. Comme prévu, elle était là pour une toute autre chose. Des réponses à ces questions, des explications. En plus elle comptait rester plus que prévue dans les environs. Etait-ce une bonne chose ? Dans d'autre circonstance, Jace l'aurait cru. Mais certains choix ne sont pas sans conséquences. Que devait t-il faire ? Il avait décidé de l'a laissé vivre sa vie, mais qu'était t-il censé faire quand celle-ci s'oppose à tous ces sacrifices. Le jeune avait passé des nuits entières à retourner toutes sortes de situations improbables dans son esprit. Mais le fait de sa venue ici, était plus qu'inattendu. Il n'y avait d'ailleurs jamais pensé. Maintenant il devrait rester là, à la regarder vivre sa vie. Peut être même refaire sa vie, se marier, avoir des enfants. Jace a toujours espéré ça pour elle. Bien sûr il y a quelques temps encore, il pensait faire partie de ces plans ci. A croire que non désormais. C'est entre autre la raison de sa venue ici. Au moins, à Forks, aucune chance qu'il souffre de la voir au bras d'un autre. Même s'il lui souhaite la meilleure vie possible, certaines choses restent durent à croire, à vivre. En voyant Nola passé le seuil de sa porte, l'écoutant lui avouer qu'elle vit pratiquement dans les parages, il n'a ressenti qu'un profond désarroi. Après avoir fait tant de sacrifices, après avoir tant souffert pour finalement penser que c'était fini, que ça finirait par passé avec le temps, se rendre compte que non est une autre affaire. Devait t-il partir s'exiler sur une ile déserte ? Peut être bien. Jace était tellement perdu dans ces pensées que de retour à la triste vérité Nola l'observait avec à la fois de la détresse et de l'incompréhension. Idiot. Il se trouvait là, avec son air abattu, son seul ami fiable à présent. « Désolé, mais ... je me dois de t'arrêter tout de suite. Cette histoire, tout ça, ce merdier, ça n'a rien avoir avec toi Nola, ce n'est pas de ta faute, c'est la mienne. Est-ce que tu comprends ? Tu peux te résigner à me haïr, je survivrais avec le temps. Mais ne va pas éprouver ce sentiment envers toi-même. Je ne pourrais pas le supporter. » La vérité étant qu'avoir tout le mal que le jeune homme se donnait à se faire haïr, cela ne marchait pas exactement comme il l'avait prévu. Peut être n'était t-il pas bon à ça. Ce jeu, ce rôle qu'il tente de se donner, peut être était t-il juste un piètre comédien ou simplement n'était t-il pas née pour ça. Pourtant aussi idiot qu'il soit, personne ne gobe ces conneries bien longtemps. Que faut t-il faire ? S'énerver ? Commencer à batifoler à droite à gauche comme tous ces briseurs de coeur ? Lui avouer qu'il ne l'a jamais aimé ? Le pauvre sot, prit à son propre piège. Quelle ironie. « Tu n'as rien fait de mal. Si ce n'est peut-être d'aimer la mauvaise personne. » Ces mots, ces propres mots, qui lui faisait finalement l’effet d’un poignard en plein cœur. Si elle ne l’avait pas aimé, il ne serait pas le même à présent, c’est certain. A l'inverse, Jace n'avait pas fait cette erreur. Il n'avais pas aimé la mauvaise personne. Nola était la meilleure chose qu'il puisse lui arriver. Avant ça, il n'avait jamais éprouvé de tels sentiments envers quelqu'un d'autre. Son premier amour ainsi que les suivants avait été plus catastrophiques les uns que les autres. Si ce n'est peut-être quelques exceptions près. Et encore, il faut creuser. Son tableau de chasse n'était pas non plus de la taille d'un éléphant. Il restait raisonnable et dans la moyenne. Enfin si moyenne il y a dans ce domaine.

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« Sérieusement tu es en train de me sortir cette excuse bidon c'est pas toi c'est moi ? » Lui demanda Nola encore sous le choc. Elle avait l'impression d'être dans une mauvaise série où l'homme qu'elle aime essaye de la larguer une seconde fois en douceur. Ce n'était pas ce que voulait Nola. Ce qu'elle voulait c'est que Jace ait assez de cran pour se montrer honnête avec elle, qu'il agisse en homme. Elle comptait bien le pousser à le faire. « Est-ce que tu veux bien arrêter de vouloir que je te haïsse deux minutes ? » Lui demanda ensuite Nola. Elle ne mâchait pas ses mots. Il essayait de se victimiser comme pour éviter de devoir s'expliquer, comme pour qu'elle abandonne. Cependant abandonner ce n'est pas dans son genre. Nola est une battante au grand cœur qui ne peut pas se laisser faire. « Mais c'est vrai que je te déteste. Je te déteste parce que tu m'as fais t'aimer comme jamais je n'avais aimé, tu m'as fais croire que j'avais le droit au bonheur. Pire tu m'as induite en erreur en me laissant penser qu'on avait un avenir ensemble. » Lui avoua la jeune femme. Elle n'en revenait pas d'avouer osé lui dire ça. Il allait sûrement la trouver pathétique. De toute façon elle n'était plus à ça près. Nola lui ouvrait son cœur et ce n'était pas joli à voir parce qu'il avait fait des dégâts, de nombreux dégâts. Elle avait beau essayer d'agir comme si de rien était au début de la soirée elle était complètement anéantie par cette rupture. « Tu disais à quel point tu m'aimais, à quel point j'étais importante à tes yeux pourtant tu es partie alors ne dis pas que je n'ai rien avoir là-dedans. » Continua Nola. Elle avait un débit de paroles impressionnant parce qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps, parce qu'elle n'avait pas eu la chance de s'exprimer. En effet lorsqu'il l'avait quitté elle avait beaucoup pleuré et beaucoup criés, mais elle n'avait pas pu ouvrir son cœur. Désormais elle le faisait. « Si tu étais sincère avec moi pendant ces quatre longues d'années je mérite de savoir la vérité, tu me l'as dois bien. » Fini par lui dire Nola. Elle n'avait pas tort. Jace devait lui dire la vérité parce qu'elle avait déjà assez souffert Elle le mettait au pied du mur pour qu'il réagisse. C'était la seule solution qu'elle avait trouvé. « Bordel Jace tu m'as fais croire que j'étais une femme spéciale, assez spéciale pour avoir le droit à l'amour, à ton amour. Pour tes beaux yeux je t'ai tout donné et ce que j'ai reçu en retour c'est une grosse claque dans la figure et des explications qui ne tiennent pas la route. Ne me manque pas de respect en pensant que je suis assez idiote pour y croire. » Lâcha Nola tout en ne pouvant pas s'empêcher de le taper avec ses petits poings. Cela ne faisait pas grand chose, mais cela lui faisait du bien. Elle exprimait sa colère et sa peine. Elle qui avait réussi à se contrôler n'y arrivait plus, elle se lâchait. « Si je t'étouffais, si je n'étais pas assez bien pour toi, si tu te lassais ou encore si tu avais rencontré quelqu'un d'autre je mérite le droit de savoir. Je ne pourrais pas avancer sinon. » Fini par lui dire Nola. Elle avait fait des tas de scénarios et c'était dure de voir à quel point elle se blâmait. A ses yeux si Jace était partie c'est parce qu'elle n'était pas assez bien pour lui. Elle s'en voulait de ne pas réussir à se taire cependant c'était plus fort qu'elle. Nola voulait qu'il se rende compte de ce qu'il avait perdu c'est-à-dire une jeune femme qui était folle amoureuse de lui, qui aurait décrocher la lune pour elle.

Elle le détestait. C'est ce qu'il avait en fin de compte cherché à faire depuis tous ce temps. Pourtant, la réalité était dérangeante. Ce n'était pas une aiguille enlevée du pied, mais plutôt un lourd fardeau à porter désormais. Cette histoire n'avait finalement pas la tournure escomptée. Combien de temps encore allait t-il devoir vivre avec ces remords, ces souvenirs, ce manque ? Elle qui, quelques secondes avant, contractait ses petites mains contre son torse. Taper du poing. Qu'elle continue si cela s'avère est un remède efficace. « Alors quoi, c'est pour ça que tu es venue ? Tu veux savoir si j'ai décidé du jour au lendemain de te quitter à cause d'une autre ? Tu insinues en même temps que peut être je t'aurais trompé ? De cette manière ça serait plus facile, puisque le salaud dans l'histoire ça serait moi. Dans tous les cas possibles, ça l'est Nola. C'est moi le connard qui t'as brisé le cœur. Et j'en suis sincèrement .. désolé. Tu n'as même pas idée. » Qu'était t-il censé dire, censé faire. Plaider que tous ce temps il y avait quelqu'un d'autre dans sa vie. Cela l'achèverait et n'apporterais qu'un poids plus lourd sur sa consciente. Pour cause, ce n'est pas la vérité. Lui mentir de la sorte était déjà assez dur pour lui. Lui avouer cependant, que toute cette histoire est en partie la faute de son propre père n'est pas une option envisageable. Jace a grandi sans connaître les raisons exacte de son abandon. Même s'il ne l'a jamais avoué à personne, il s'est toujours senti coupable. De quoi exactement, il n'en a aucune idée. Il ne voudrait pas briser ce lien si précieux une nouvelle fois, surtout pas dans la vie de quelqu'un d'autre. La famille, au final, c'est tout ce qu'il nous reste. Son père est peut-être un manipulateur mais il aime sa fille, plus que toute autre choses sur terre. « Malheureusement pour toi et moi, la réponse est non. Aucune autre femme n'est à la source de cette séparation. Malheureusement pour toi, parce que de toute évidence, tu cherches un coupable. Malheureusement pour moi, parce que cette explication, serait la seule plausible à tes yeux. » La jeune femme avait tous les droits de lui balancer à la tronche toutes les reproches du monde. Il n'en était plus à ça près. Depuis son retour, celles-ci avaient été ses plus proches amies. Cependant, delà à remette en cause ses sentiments qu'il a pu éprouver à l'époque est une chose qu'il ne pouvait accepter. « Mais Nola, sache une chose. Je ne t'ai pas fait croire quoique ce soit. Tout était bien réel, tous ses sentiments. » A ces mots et sous cette carapace épaisse, Jace souffrait, les yeux brillant, le coeur à vif. Il était totalement sincère, excepter pour la partie des réelles raisons de son départ, mais cela lui semblait être la meilleure solution. Oui, inventer des excuses à dormir debout, était l'unique chose à faire. « Je ne sais pas quoi te dire de plus. » Avancer, elle souhaitait avancer. C'était peut-être ça le véritable problème. Au fond, Jace ne souhaite pas la voir avancer. Malgré tout le mal du monde qu'il se donne pour son bonheur il ne peut se résigner à cela. Est-ce égoïste de sa part ? Bien sûr. Est-ce justifier ? Le fait qu'il l'aime à en crever est t-il une raison valable ? Le jeune homme fit quelques pas en direction du salon et s'installa sur la table basse les genoux écartés, les coudes ajustés sur les cuisses et la tête entre les mains. Puis il releva la tête en direction de la brunette. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ... ? » Si ce matin-là, on l'avait informé de cette visite, il aurait pu prendre connaissance d'un genre de spitch tout à fait différent. Il se mit à chuchoté ceci : « J'ai merdé ... » Trouver les mots justes, une chose dont il était la plupart du temps incapable. Du moins sauf avec Nola, il y a de ça quelques mois. Maintenant les choses étaient différentes. Pourquoi venait t-il de dire ça. Pourquoi devait t-il tout gâcher, une fois de plus.

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Nola avait beau entendre qu'il était désolé cela ne l'a faisait pas se sentir mieux pour autant. Il n'avait pas tort ça aurait été plus facile pour elle de se dire qu'une autre femme était responsable parce qu'elle aurait pu ne pas se remettre en question. Savoir que c'était simplement lui qui avait pris la décision rendait les choses paradoxales. Nola devait se faire à l'idée qu'elle était en partie responsable, qu'elle n'avait pas eu rendre heureux l'homme qu'elle aimait. Cela ne la soulageait pas bien au contraire. De plus l'entendre continuer son discours à propos d'une excuse qui l'a ferait se sentir mieux n'arrangeait pas les choses. Jace ne semblait pas capable de se mettre à sa place Ce n'était pas lui qui avait eu le cœur brisé, il ne pouvait qu'imaginer. « Tu ne comprends vraiment rien alors. Aucune réponse ne pourra apaiser ce que je ressens. La seule chose qui m'aurait fait du bien c'est que tu puisses regretter ton geste, que je puisse te manquer. Cependant je sais très bien que ce n'est pas le cas. Tu as avancé dans ta vie et je ne peux rien y faire. » Lui rétorqua la jeune femme. Elle le regardait droit dans les yeux alors qu'elle n'avait qu'une envie c'était de les baisser, de laisser ses émotions prendre le dessus. Cependant elle ne voulait pas fondre en larmes, pas encore une fois. Elle se rappelait comme si c'était hier du jour où il l'a quitté. Il lui sortait des tas d'excuses sans arriver à trouver les mots juste. Plus il parlait plus il lui avait fait du mal. Nola n'était pas arrivée à se contrôler, elle avait fondu en larmes. C'était comme un coup de massue pour elle qui s'imaginait avoir trouver l'homme de sa vie. Cette discussion l'a ramenait quelques mois en arrière. « Alors pourquoi est-ce que tu es partie si tu m'aimais vraiment ? » Lui demanda ensuite Nola face à sa précédente phrase. Il insinuait que ce n'était pas ses sentiments pour elle qui était en cause comme si autre chose l'avait poussé à partir. Elle n'avait pas pu s'empêcher de poser la question. Elle aurait mieux faut de partir la tête haute, mais maintenant elle n'était plus à ça près. Jace semblait aussi impuissant qu'elle face à la situation. Il semblait presque touché par l'émotion du moment ce qui l'étonnait beaucoup. Il était incapable de trouver les mots juste et elle décida de l'y aider à sa façon. « Pourquoi pas la vérité pour une fois ? » Lui demanda ensuite Nola. Elle était déterminée à apprendre la vérité. Elle en avait assez de vivre dans l'incertitude. Certes elle risquait de repartir encore plus blessée qu'autrefois, mais tant pis. Nola devait avancer dans sa vie même si elle n'en avait pas envie. « Ne me ressors pas ton excuse du besoin de changement je ne suis pas aussi naïve que tout le monde le pense. Certes tu peux avoir envie de changement, mais cela n'explique pas pourquoi tu m'as écarté de ta vie. » Continua Nola. Elle voulait éviter qu'il ne lui ressorte les mêmes bêtises. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il lui cachait quelque chose. Elle était beaucoup plus forte qu'il y a quelques mois. Elle ne s’embarrassait plus de politesse. Nola le suivit dans le salon. Cela se voyait qu'elle était touché par la situation. Elle le regardait avec ses yeux qui devenaient de plus en plus humide. « Dis-moi pourquoi, tu me dois bien ça. » Fini par lui dire Nola. Elle venait de marquer un point. Il avait beau avouer qu'il était le grand méchant loup il devait aussi avouer qu'il lui devait quelque chose. S'il avait vraiment tenu à elle alors il aurait le respect de lui dire la vérité. Soudain il dit quelque chose qui l'a laissa perplexe. Jace avouait avoir merdé.« Comment ça tu as merdé ? » Lui demanda Nola. Elle ne comprenait pas ce qu'il voulait dire. S'il était si sûre de sa décision, s'il ne regrettait rien alors il n'aurait pas merdé. Normalement quand on dit cela c'est qu'il y a une pointe de regret. Elle se laissait encore croire une fois de plus qu'il puisse vouloir revenir en arrière. Elle se surpris même à lui dire : « Je veux dire quand on prend une décision dans laquelle on est sûre on ne va pas dire ça, on va dire que c'est comme ça et pas autrement dit. Quand je t'entends dire ça je me surprend à croire que tu pourrais regretter ton geste. »

Les choses n'allaient jamais comme on le désirait. Ainsi était la vie. Les obstacles soient disant que nous devons surmonter s'avèrent être assez ardu parfois. Que peut-on y faire ? Pas grand-chose, à part aller de l'avant et penser à autre chose. Penser à autre chose, Jace ne faisait que ça depuis son retour à Forks. Pourtant, rien ne l'empêchait de calmer ce manque. Avec le temps tout passe. Bullshit. Des conneries et encore des conneries. On nous fait avaler toutes sortes de mensonge. Pourquoi ceux que Jace a inventé devrait-être différent ? Ils étaient apparus comme la solution à ses problèmes, la seule manière de faire face à tout ça. Seulement le passé l'avait rattrapé, il se tenait en face de lui. Le passé résumé en un être, une jeune femme, elle, Nola. Honnêtement, il aurait aimé plus que tout au monde être quelqu'un d'autre à cet instant. Quelqu'un qu'elle ne regarderait pas avec de la haine. Quelqu'un d'autre, tout sauf Jace Hawkins, l'homme dont la crise de la quarantaine fut précoce. « Tu sais quoi Nola. Pense ce qui t'aide à dormir et à avancer, tourner la page, peut importe comment tu l'appelles. Ce que je te raconte, tu ne pourras pas l'entendre puisque tu restes bloqué sur cette idée. Tu ne comprends rien ... » Lui-même ne comprenais plus rien à l'heure qu'il est. Jace avait toujours été doué pour être tenace en cas de problème. Néanmoins à cet instant précis, il donnerait n'importe quoi pour trouver une sortie de secours. Ce n'était pas dans sa nature, mais quand il s'agissait de Nola, il ne réagissait jamais raisonnablement. « Enfin, comment tu oses dire, ose croire, que je ne t'ai jamais aimé ? Que tu ne me manques pas ? Si c'est réellement ce que tu penses, alors c'est qu'au final, nous nous sommes bien mal compris tous les deux, depuis le début. » Jace était sur le point de craquer. Finalement, ce n'était pas sa journée. Soudain le bruit assourdissent du tonnerre se fit retentir dans toute la maison. Puis, le noir complet. Dans la tête de Jace ça donnait plutôt ça : « Damnit ! No way. Come on, now ? Holly shit. » En anglais s'il vous plait pour moins de vulgarité et ne pas blesser les âmes sensibles. Si on avait décidé de l'aider, ce n'était surement pas la bonne tactique. Si Marni avait été là, elle ne se serait pas gênée pour lui dire que décidément, il porte la poisse. Peut être était-ce le cas. Que sait ? En tout cas, tout semble être contre lui. « Ne bouge pas. » Jace sorti son téléphone de sa poche arrière droite. Pointer dans le noir en quête d'un minimum de lumière pour s'y retrouver. Des bougies, il devait bien en avoir dans un des cartons non déballé. Lequel malheureusement. En attendant, quelqu'une d'entre elle se trouvait dans sa chambre en guise de décoration. Plus pour longtemps. Seulement, alors que le jeune homme avait demandé bien gentiment à la jeune femme de ne pas bouger, elle n'en fit qu'à sa tête et le suivi. La chambre se trouvait après un petit escalier surélevé entre le salon et le bureau. D'habitude un rideau fermé faisait office de porte. Celui-ci était relevé. Sa chambre ressemblait à celle d'un chimiste fou. Des croquis, dessins, feuilles provenant de livre, citations et autres étaient accrochés au mur. Ne laissant aucune place pour la véritable texture, couleur de la peinture des murs. Quelques photos étaient aussi misent en évidence. Certaines de Nola. Qui n'aidaient pas à avancer certes, mais à ne garder que les bons souvenirs. Il se retourna, quelques bougies dans chaque main. Faisant office de barrière entre la jeune femme et le reste de sa chambre, plutôt entre elle et les photos en question. Se raclant la gorge, il enchaina : « Humhum. Nous ferions mieux de retourner dans le salon. Fait attention aux marches en repartant sur tes pas, tu veux. » Il me manquerait plus que ça, un blessé. Comme si la soirée n'était pas prête de s'améliorer.

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« Rien ne marche malheureusement. J'aurais aimé entendre de ta bouche la vérité. Cependant il est clair que je devrais me remettre en question et la réponse viendra sûrement toute seule. » Elle n'aimait pas lui laisser le mot de la fin même si pour une fois elle aurait aimé se taire. Nola allait sûrement passer pour une victime qui cherche à se faire plaindre alors que pas du tout. Elle essayait de trouver une façon de se sortir de cette situation, de continuer sa vie comme si de rien était. « Enfin, comment tu oses dire, ose croire, que je ne t'ai jamais aimé ? Que tu ne me manques pas ? Si c'est réellement ce que tu penses, alors c'est qu'au final, nous nous sommes bien mal compris tous les deux, depuis le début. » Lui fit remarquer Jace. Visiblement mécontent par la réflexion de la jeune femme. Il ne voulait pas se laisser faire. Cependant une fois de plus il lui donnait le bâton pour se faire battre. Il faisait l'autruche comme si c'était si choquant qu'elle puisse penser de telles choses. Nola voulait lui faire comprendre que c'était lui qui l'avait cherché en agissant comme il a agit. On pouvait dire qu'elle n'avait pas non plus sa langue dans sa poche. « Comment ? C'est facile je vais t'expliquer. Du jour au lendemain tu as décrété avoir besoin de changement. Un changement qui m'excluait totalement de ta vie. » Commença par lui dire Nola. Visiblement ses arguments semblaient troublés Jace qui resta ébahit devant sa franchise. Elle venait de soulever un point intéressant même lui ne pouvait pas le nier. Cela pouvait se voir dans ses yeux que la décision de Jace lui faisait toujours aussi mal. « Je suis peut-être naïve voire stupide , mais à mes yeux quand on aime quelqu'un on l'inclut dans ces projets. » Continua Nola. Elle ne voulait pas imposer sa vision de la vie, mais lui montrer qu'il n'a pas le monopole. Elle aussi a son avis, à ses attentes. En partant il a été égoïste. Soudain Nola se rendit compte qu'en s'énervant elle avait oublié une bonne partie de sa phrase. Il insinuait bien le fait qu'elle lui avait manqué. Restant perplexe Nola lui demanda : « Donc je t'ai manqué ? » C'était peut-être trop curieux de sa part, mais elle n'y pouvait rien. C'était dans sa nature d'agir de la sorte. Quand quelque chose l'a dérangeait il fallait qu'elle en sache toujours plus. Puis sans comprendre pourquoi toute la lumière de la maison de Jace s'éteignit. Ils se retrouvèrent dans le noir complet. C'était vraiment la pire soirée de sa vie. Tout d'abord elle assistait à la réalisation du rêve de Jace avec sa maison sans elle, il refusait de lui dire la vérité et la rejetait. Maintenant elle était coincée dans le noir avec lui. A une époque elle aurait adoré, mais pas ce soir. « Ne bouge pas. » Lui conseilla Jace. La jeune femme se considérant comme une femme indépendante n'aimait pas vraiment qu'il agisse de la sorte. Elle était parfaitement capable de se débrouiller seule. C'est pour cela qu'au lieu de l'écouter elle le suivit et arriva jusqu'à sa chambre. Jace semblait nerveux comme s'il ne pouvait pas qu'elle découvre quelque chose. Il mettait même la lumière dans une position qui ne montre que ce qu'il voulait lui montrer. « Humhum. Nous ferions mieux de retourner dans le salon. Fait attention aux marches en repartant sur tes pas, tu veux. » Lui dit Jace. Elle avait vraiment envie de hurler. Il l'a traitait comme une enfant. On aurait dit qu'il ne l'a connaissait plus. C'était peut-être pour la protéger, mais Nola ne voyait pas cela du même œil. Elle voulait prouver qu'elle n'était pas que son idiote d'ex toujours attirée par lui, mais une jeune femme forte qui n'a besoin de personne. « Tu vas arrêter de me traiter comme si je n'étais qu'une enfant ? » Lui demanda la jeune femme. Encore une fois Nola n'en fit qu'à sa tête. Elle se retourna sans faire attention et la marche dont parlait Jace elle venait de la louper. Alors qu'elle allait tomber Jace qui avait mis la lumière sur elle pu la rattraper à temps. Désormais Nola se retrouvait seulement à quelques centimètres de son visage. On pouvait entendre leur respiration changer, leur cœur battre. Ils n'avaient pas été si proche depuis un long moment. « Je .. » Lâcha la jeune femme gênée avant de se reculer. Elle regardait ailleurs comme pour éviter son regard. Cependant elle remarqua quelque chose dans la chambre de Jace, quelque chose de très intéressant. Elle lui pris la lampe torche et s’aperçut que visiblement il ne l'avait pas autant oublié qu'il essayait de le faire croire. Nola resta bouche bé avant de lui demander : « Mais c'est moi, c'est nous. Je ne comprends pas … Est-ce que tu peux m'expliquer ? »

Sans prédire quoique ce soit et après avoir ordonné au jeune homme de ne pas la désigner d'enfant, elle faillit tomber. Dans un excès de panique, Jace la rattrapa. L'attirant contre elle, il échappa les bougies qu'il avait en main sur le sol, il eut à peine le temps de cramponner son téléphone portable qui faisait actuellement office de lampe torche. Seul repère dans l'obscurité. Leur corps enlacé, Jace pouvait y sentir le parfum doux et nostalgique de la jeune brunette. A cet instant si court, il ne put se demander comment pouvait-elle être aussi si proche de lui et à la fois si lointaine. Cette sensation qu'on ressent quand les gens dont on a été proche nous échappent, ne font pratiquement plus parti de notre vie. Certes, il l'avait cherché. Puis elle recula, se détachant de lui. Au grand regret de celui-ci. Mais peut-être que c'était pour le mieux. Son regard se fixa en second plan, derrière le jeune homme, en direction de la chambre. Elle décrocha le téléphone, lampe de poche, des mains du jeune homme. Tout naturellement. Ce qui surprit plus Jace plus qu'il ne l'aurait pensé. Elle avait de toute évidence entrevue ce qu'il s'était donné du mal à cacher, en vain. Il se retourna, mécaniquement mais avec nonchalance. De toute évidence, il savait ce qu'il l'attendait. Une autre scène. Comment lui expliquer sans qu'elle s'imagine toute sorte de choses. Elle n'allait pas gober une fois de plus ces salades. Sauf que pour une fois, sa réponse n'avait rien d'un mensonge. Contradictoire peut être, mais la stricte vérité. « Mais c'est moi, c'est nous. Je ne comprends pas .... Est-ce que tu peux m'expliquer ? » Il aurait aimé lui faire une remarque désobligeant. Du genre, l'espace privé, l'intimité, ça te dit quelque chose. Mais c'était Nola. Il avait passé quelques années à ses côtés, ils avaient vécues ensemble. Ils partageaient tout. « Parce que nous sommes séparés cela ne veut pas dire que je ne souhaite pas garder les bons souvenirs de nous tu sais. » Il était plus que sincère. En quoi avait-il commit un crime ? Garder ces photos lui était donc interdit ? Jace était désormais sur la défensive, sans trop savoir pourquoi. Le fait qu'on puisse l'accuser de ne l'avoir jamais aimé lui restait tout simplement en travers de la gorge. A cet moment précis, une rage immense émergeait de lui, non pas à l'encontre de Nola, non pauvre petite chose. Mais pour son père, ainsi que pour sa faiblesse d'avoir finalement facilité les choses pour celui-ci. Peut importe.

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C'était gentil à lui de dire ça. Il ne conservait pas simplement des mauvais souvenirs comme le soir de leur rupture où Nola avait comme explosé en s’effondrant. Jace continuait sa vie mais ne mettait pas tout derrière lui. Il avait mis la personne de Nola derrière, mais pas leur souvenir. Elle en restait perplexe. « Si tu souhaitais vraiment aller de l'avant tu ne les garderais pas. » Lui rétorqua Nola. C'était un peu du taco tac. Elle n'avait pas sa langue dans sa poche et elle ne supportait plus de le voir se chercher des excuses pour ne pas lui dire la vérité. Certes elle sentait la sincérité dans ses paroles, mais cela ne suffisait pas. Il y avait plus, Jace le savait, Nola le savait. Cela expliquait pourquoi elle ne pouvait pas reculer. « Je devrais vraiment apprendre à la fermer. Je passe plus de temps à me ridiculiser qu'à avoir ce que je veux. » Lui fit remarquer Nola avant de baisser les yeux et de se moquer d'elle-même. Elle se sentait pathétique comme jamais auparavant. Son amour pour Jace la rendait pathétique et ce n'était pas normal. Elle devrait se sentir forte, sûre d'elle pourtant ce n'était pas le cas. Nola ne pourrait plus être la même avec lui s'il ne se montre pas honnête. Comme pour passer à autre chose elle se rapprocha encore plus des photos, son cœur se serrait. Elle ne comprenait pas comment leur relation avait pu autant dérapé. Ils avaient tout pour être heureux. Nola était dans le brouillard complet. « Tu te souviens de ce jour-là. On avait fais comme si nous étions malade et au lieu d'aller travail nous sommes allé à la plage. On a pas fait grand chose, mais c'était sans doute un des jours les plus heureux de ma vie. Je te regarderais surfer puis imaginer la maison que nous construirais. C'était beau .. » Lui raconta la jeune femme. On pouvait sentir de la nostalgie dans sa voix. Pourtant elle n'avait pas pu s'empêcher de sourire au début. Jace avait apporté du bonheur dans sa vie alors même si maintenant ce n'était plus le cas elle ne pouvait pas agir comme si de rien était. Seulement la fin de sa phrase avait été plus triste sans doute parce que c'est terminé. Nola failli en avoir les larmes aux yeux. Elle se retourna vers Jace, plongea son regard dans le sien avant de lui demander : « Comment on en est arrivé là ? Je veux dire on était si heureux. Tout le monde pensait qu'on finirait ensemble. Je le pensais aussi. » Nola voulait se taire, mais elle ne pouvait pas. C'était sa vie après tout. Elle devait se prendre en main. Jace allait sûrement encore fuir tel un lâche, mais elle espérait retrouver l'homme qu'elle avait connu c'est-à-dire celui qui assumait ses rêves, ses envies, ses décisions, celui qui la faisait rêver.

Elle prônait de ne pas pouvoir aller de l'avant avec ces photos. Elle n'avait pas compris que ce n'était en rien ce qu'il voulait. Et puis aller de l'avant, qu'est-ce que cela signifie réellement. On ne peut aller de l'avant sans prendre en compte le passé. Il ne faut en aucun cas l'oublier. C'est ce qui aide. Ce qui tombe à pique. Jace ne peut pas oublier. Nola disait tout simplement ce qu'elle pensait quand elle le pensait. C'est ce qui apprécie tant chez elle. Pourquoi y aller par quatre chemins quand on peut faire dans la simplicité ?. Puis elle partait dans l'énumération d'un de leur souvenir. Une agréable journée à la plage. Bien sûr qu'il s'en souvenait. Comme de chaque instant. Comment pouvait-il oublier. Il n'osait rien dire, ne pas perturber cette belle histoire. Il avait tendance à ruiner les choses, les mots. Aucun tact quand il s'agit des femmes. Ce n'était pas le moment d'aller dire quelque chose d'inapproprié, qui pourrait venir ternir cette image qu'il avait à l'esprit. Nola courant sur le sable, courant à quelques centimètres elle. Essayant d'échapper à ses grands bras musclés. Son rire. Puis lui l'attrapant, la suspendant à son épaule, comme on porte un sac de patate. La délicatesse dans ces gestes, encore son rire. Elle se redressant, son visage à quelques mètres du sien, la sensation de sa respiration sur son visage ... puis la réalité. Nola devant lui, dans une toute autre situation. « Comment on en est arrivé là ? Je veux dire on était si heureux. Tout le monde pensait qu'on finirait ensemble. Je le pensais aussi. » Ces beaux souvenirs avait trompé son jugement l'espace d'un instant. Ils en étaient là. Elle a posée des questions, demander des explications. Lui, à fuir les réponses du mieux qu'il pouvait, préférant être porté disparu pour un bon moment et réapparaitre quand tout ça aurait été fini. Il s'installa sur le lit, en position assise. « S'il y a bien une chose que j'ai appris c'est que rien ne se déroule comme prévu. » C'est certain. Il n'aurait jamais prévu la moitié de sa nouvelle vie actuelle. Peut être parce qu'il n'était pas le genre de personne à se projeter dans le futur. Avant Nola. Avec elle tout était différent. « Ecoute, je … peu importe. » Quoiqu’il dise, il ne serait pas capable d’arranger la situation. Pas sans lui avouer une vérité qu’elle n’est pas prête à entendre. Il se redressa, se dirigea vers un des murs auquel était affiché des tas de projets dont il avait eu l'idée. Des projets qui n'avait jamais vu le jour, car depuis sa rupture avec Nola, l'inspiration n'était plus vraiment au rendez-vous.

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Une fois de plus il ne disait pas ce qu'il pensait. Il s'arrêtait en pleine route. Nola cru devenir folle. Si elle n'était pas aussi forte avec elle-même elle l'aurait giflé. Elle était hors d'elle face à ces propos. Il disait ses belles choses sur la vie, sur l'amour pourtant il était incapable de s'exprimer sincèrement. Jace jouait avec les nerfs de Nola. « Ça suffit Jace ! » Lâcha Nola. Elle venait de craquer. Elle avait besoin de s'exprimer puisqu'il ne le faisait pas. Elle n'était pas venue pour l'écouter philosopher, mais pour avoir des réponses. Jace lui manquait de respect en ne se montrant pas honnête avec elle. Il prônait être désolé de la faire souffrir, mais en continuant d'éviter la discussion il lui faisait encore plus mal. « J'en ai assez tu comprends ? Assez de poser des questions, assez de te voir fuir à chaque fois. » Commença par lui dire la jeune femme. Elle savait qu'elle risquait de le braquer, mais il devait comprendre la détresse dans laquelle il l'a mettait. Jace devait prendre ses responsabilités et agir en homme. Il devait assumer ses choix même si cela voulait dire briser une fois de plus le cœur de Nola. Lui mentir n'était plus une option. « Bon sang tu vas finir par me dire pourquoi tu es vraiment partie ? » Lui demanda ensuite Nola. Elle n'était pas dupe il cachait quelque chose. Elle se doutait que dans son esprit tordue de mal il pensait la protéger, mais ce n'était pas le cas. Nola n'était pas une gosse incapable de gérer les choses. Elle avait mûrit en partie grâce à son départ. La preuve elle avait coupé le cordon avec son père. « Si tu penses que je suis trop fragile pour le supporter tu te trompes. Je suis bien plus forte que tu le penses. La preuve je suis venue jusqu'ici alors que ce n'était pas dans mon tempérament. » Continua la jeune femme. Elle voulait lui montrer sa force, sa détermination. Nola n'était plus comme avant. Tout comme lui elle avait changé. Jace devait y faire face et surtout l'accepter. Il n'avait pas le choix désormais. « Je reste encore ici alors je dois passer pour la pire des idiotes alors s'il te plaît dis-moi la vérité. » Fini par lui dire Nola. Elle le mettait au pied du mur. Elle se rabaissait une fois de plus en disant qu'elle était idiote parce qu'elle le pensait. Il fallait être stupide pour courir après un homme qui continue de lui mentir. Nola n'en pouvait plus. Nola le suivit sans comprendre pourquoi. Devant ce mur plein de projets qu'il ne continuait pas. Pendant un instant elle cru que c'était elle qui le bloquait alors que finalement peut-être pas. Jace n'avait pas continué à vivre ses rêves même si Nola n'était plus là.

Nola l'avait rejoint vers le mur du futur après son discours très enrôlé. Elle était de toute évidence très remontée. Le mur à futur, un petit nom qu'il avait surnommé quand il n'était encore qu'adolescent. Un mur ou tout est possible, le mur où il affichait tous ces rêves les plus fous. On pourrait l'appeler le mur des flops désormais ou encore le mur de l'échec, le placard à déchets, et autres. A quoi bon. Cette maison était la seule chose qui lui donnait encore de l'enthousiasme. Peut être parce qu'elle signifie beaucoup pour lui. Il avait entendu la plupart des mots prononcés par la jeune femme. Pourtant, comme un mur qui ne transmet rien il paraissait plutôt calme, nostalgique. Ce qui fut courte durée. « Je suis professeur de surf désormais. » disait-il en indiquant le mur en face d'eux du doigt. « Tu vois Nola, tu n'es pas la seule à être blessé. N'as-tu jamais pensé à ça ? » Philosopher, maintenant. Est-ce le bon moment ? Pas vraiment, pas du tout même. C'était égoïste, comment pouvait-il la blâmer elle dans un moment pareil. « Je sais bien que tu pourrais encaisser n'importe quoi. Après t'avoir blessé comme ça je suppose que tu es rôder à partir de maintenant. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu t'obstines à vouloir savoir pourquoi ? Cela ne mènera à rien. Les choses en seront toujours où elles en sont. » La colère ressurgissait. « J'aime surfer, j'ai toujours aimé, mais je n'ai jamais projeté d'en faire mon métier. Quoique j'aime mon boulot aujourd'hui. Mais regarde-moi ! » Jonglé sur deux sujets, sur des terrains glissants, jonglé avec n'importe quoi, sa vie, son futur. Peut-être aurait-il du faire funambule au fond. On pourrait en fin de compte ajouter à son caractère que Jace est quelqu'un de plutôt énigmatique. Quand on pense l'avoir cerner, il s'avère que non. Son esprit est plus confus que la plupart des gens, c'est une bombe à retardement qui ne demande qu'à exploser, mais pendant ce temps elle divague. Il divague. Il n'a pas touché à la drogue depuis ces dix-huit ans, quand il a eu sa période fumeur de pétard pour rigoler. Mais certains pourraient le soupçonner d'être stone à certain moment, comme maintenant. Il aurait préféré. Au moins il aurait trouvé la meilleure façon de lui annoncer que son père est en grande partie responsable. C'est ce qu'il pensait avant. Mais finalement, il a accepté ce deal. C'est qu'au final, il est méprisant que celui-ci. Pas vrai ? Puis regardez les, debout dans le noir, avec comme seule source de lumière un téléphone. D'un pathétique. Soudain la lumière fut. La maison qui était quelque temps avant avait sombrée dans l'obscurité la plus totale devenait un vrai sapin de Noël. De plus, si Jace ne veut pas notifier l'implication de son père, c'est pour la bonne raison qu'il ne veut pas de conflit entre eux. Son père biologique le haïssait, même s'il n'avait que trois/quatre ans à l'époque. Il ne souhaite ça à personne. Alors qu'il aurait du sortir la plus dure des phrases à dire, du genre je ne t'ai jamais aimé. Il prononça ceci : « Je suis juste paumé, d'accord ? Complètement, totalement à la masse. Je dors plus la nuit bordel ! » Ce n'était pas la vérité qu'elle attendait, mais c'était pourtant vrai. Pour la première fois, il l'admettait. Comme si subitement son inconscient avait prit le dessus. Son visage en disait long, car il était aussi surpris par ses propres paroles.

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« Je suis professeur de surf désormais. » Lui avoua Jace. La jeune femme fut surprise par le retournement de situation. Elle l'imaginait bien en train de faire la leçon à un élève tout en philosophant sur la vie. Il avait une certaine sagesse du moins auparavant. Depuis leur rupture Nola le pensait plus dérangée qu'autre chose en grande partie parce qu'elle ne comprenait pas la raison de leur rupture. « Professeur sans blague ? Tu refusais toujours de m'apprendre en prétextant que je risquais de me faire mal. » Lui répondit Nola avant de laisser échapper un petit rire. Elle se souvenait encore quand elle le tenait juste pour essayer. Protecteur il lui disait toujours non. Il pensait sûrement qu'elle n'était pas assez adroite pour réussir. Pourtant Nola aurait aimé partager cela avec lui. Il était si doué. Jace aurait même pu devenir pro elle le savait. Elle hésitait entre un manque de confiance en elle totale ou une protection presque paternel. « Tu vois Nola, tu n'es pas la seule à être blessé. N'as-tu jamais pensé à ça ? » Lui demanda Jace. Il venait de marquer un point. Certes il comprenait qu'elle ait souffert, mais elle avait oublié de se mettre à sa place. Lui aussi avait pu souffrir. Nola n'y avait pas pensé parce qu'à ses yeux il n'y avait pas de raison. Elle pensait qu'il avait été blessé en restant avec elle et heureux en partant. Visiblement elle se trompait. Nola ne le comprenait plus du tout. « Jamais je l'avoue. Je ne comprends pas pourquoi tu le serais si tu avais pris une décision en ton âme et conscience. » Lui fit remarquer Nola. Comme toujours elle n'avait pas sa langue dans sa poche. Si Jace n'était pas si heureux que ça c'est parce que finalement cette décision n'était qu'une lamentable erreur sinon il serait comblé. Le problème ne venait peut-être pas de Nola, Jace était peut-être un éternel insatisfait ? La jeune femme ne le cernait plus. « Je sais bien que tu pourrais encaisser n'importe quoi. Après t'avoir blessé comme ça je suppose que tu es rôder à partir de maintenant. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu t'obstines à vouloir savoir pourquoi ? Cela ne mènera à rien. Les choses en seront toujours où elles en sont. » Lui dit Jace. Il venait de lui planter comme un poignard dans le cœur. Il en rajoutait une couche comme pour lui montrer un peu plus comment elle était pathétique devant lui. Nola baissa les yeux pour ne pas qu'il se rende compte des larmes qui commençaient à montrer. Elle se refusait de craquer devant lui une fois encore. Il ne le méritait pas. Elle se mit à souffler quelques fois comme pour se calmer. Une fois cela fait elle releva la tête avant de lui dire : « Tu n'es pas peut-être pas copain avec la vérité, mais moi si. J'aime comprendre les choses, avoir des raisons pour avancer. » Elle en avait besoin c'était quelque chose de dérangeant. Il devenait presque une obsession à ses yeux. Elle n'aimait pas la jeune femme qu'elle devenait à cause de lui, mais elle n'y pouvait rien. Jace était dans sa tête et elle devait se contrôler. « Tu as raison je suis pathétique de m'obstiner à essayer de comprendre un homme qui visiblement n'a aucune envie de me voir ici. » Continua Nola. Elle venait de lâcher comme une bombe. Elle continuait de se sous estimer, de penser qu'il se fichait d'elle. Jace avait l'occasion de lui montrer le contraire cependant elle n'avait pas dit ça pour ça. Nola pensait chaque parole. « Je devrais partir tu seras plus heureux comme ça. » Fini par lui dire la jeune femme avant de se retourner. Elle avait vraiment envie de partir loin de lui. Elle se sentait beaucoup trop humiliée par ses paroles. Jace ne faisait pas exprès de la faire souffrir, mais il continuait ainsi. « J'aime surfer, j'ai toujours aimé, mais je n'ai jamais projeté d'en faire mon métier. Quoique j'aime mon boulot aujourd'hui. Mais regarde-moi ! » Lui fit remarquer Jace. Il semblait déterminé à lui faire passer un message. Nola ne comprenait pas. Mise à part en la voyant il semblait parfaitement heureux. Elle ne voyait pas où il voulait en venir. C'est lui qui avait pris cette décision. Il était le seul maître de sa vie. « Je suis juste paumé, d'accord ? Complètement, totalement à la masse. Je dors plus la nuit bordel ! » Continua Jace. Il appuyait ses paroles avec le ton de sa voix. Il venait de montrer une faille dans son discours. Il était paumé avec sa vie, avec ses choix. Nola ne pouvait rien faire pour lui. Il avait décidé seul, l'écartant de sa vie. « Je ne comprends pas c'est toi qui voulait ça. C'est toi qui est partie en laissant tout derrière toi. Qu'est-ce tu cherches à la fin ? » Lui demanda Nola avant de souffler. Jace était comme une énigme. Fatiguée elle s'allongea sur le lit de Jace comme pour s'évader. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris après tout ce n'était pas son lit. La force de l'habitude. Elle restait là dubitative, presque lassée de ne rien comprendre.

Une migraine insoutenable venait de se loger dans une partie du crane de Jace. Il n'avait pas dormir plus de deux heures et cela remontait à deux jours. Il faut savoir que le jeune homme à toujours voué un culte au sommeil. Comme l'élément nécessaire à sa forme physique et morale. Même s'il se lève assez tôt, il a toujours eu un rythme assez régulier, un sommeil profond et récupérateur. Hors, comment pouvait-il tenir encore debout sans son besoin vital fétiche. Il commençait à désespéré. Il devait à tout prix prendre de l'aspirine pour commencer. Ainsi que ces quelques somnifères naturels et magiques que sa mère lui a prescrit. Comme si ces plantes allaient vraiment l'aider. Ce dont il avait besoin, c'était d'un tranquillisant pour animaux. Simple, rapide, efficace. « Je devrais partir ... tu seras plus heureux comme ça. » Ces mots-là résonnaient dans sa tête comme une mauvaise musique dont on ne se débarrasse pas. Elle n'avait pas totalement compris où il voulait en venir finalement. Si tout le monde ne cessait de lui dire qu'il n'avait pas les mots qu'il fallait c'est peut-être parce qu'au fond personne ne le comprend véritablement. Il n'avait pas l'impression, pourtant, de parler dans un langage différent des autres. Ces discours étaient plutôt explicites. A croire que non. « Je ne comprends pas c'est toi qui voulait ça. C'est toi qui es partie en laissant tout derrière toi. Qu'est-ce que tu cherches à la fin ? » Cette question. Il avait tant entendu ces temps-ci. Alors que c'est la question qui résume notre vie. Que chercher t-on ? Peu de gens sont capables d'y répondre. A part les plus téméraires, les plus ambitieux. Hors, Jace n'en a aucune idée à proprement parler. Non, il a été bête, c'est tout. Bête de penser que peut être elle comprendrait, d'un éclair de génie là où il voulait en venir. « Peu importe ce que je cherche à la fin. Je ne peux pas, tu .. » Qui a dit que c'était si facile de repousser la personne que vous rêvez au contraire de serrer dans vos bras pour qu'elle ne vous quitte jamais. Aussi pénible qu'il soit, Jace n'avait pas la force à une autre confrontation. S'il était têtu, Nola faisait partie des personnes capables de lui tenir tête aussi loin que possible. Elle s'était avachie sur son lit. Chose qu'elle faisait souvent en rentré de ces heures de gardes à l'hôpital. Tant de souvenirs. « Tu as peut-être raison, tu devrais partir Nola ... » Il était sur le point de montrer à nouveau sa vulnérabilité quand il prit le chemin vers la porte d'entrée de sa chambre. « Je suis désolé, il se fait tard. » Mensonge. De toute manière, il ne dormait plus, alors tard ou pas. « De plus, je ne pense pas que tu devrais t'enquiquiner avec moi en ce moment. Je ne suis qu'un problème non résolu, auquel tu n'arriveras pas à bout. Juste ... laisse tomber. » Elle essayait tellement de comprendre. C'est ce qui lui faisait encore plus mal. Devoir lui mentir à nouveau. Parce que s'ouvrir entièrement, au jour d'aujourd'hui, n'apporterais rien de bon. Jace n'est qu'un nid à problème, un beau merdier à peu près organisé, vous savez comme ces problèmes de maths bien philosopher dont on n'arrive pas à bout, même avec de la persévérance. Tant qu'il n'aurait pas décidé, par lui-même de se confier, il ne le fera pas. Ca peut prendre du temps. Mieux vaut être armé d'une bonne dose de patience.

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« Peu importe ce que je cherche à la fin. Je ne peux pas, tu .. » Commença par lui dire Jace. Il ne faisait aucun effort pour communiquer avec Nola. Il n'arrivait même pas à trouver ses mots pourtant elle avait tout essayé pour lui donner confiance afin qu'il parle. Finalement elle devait se rendre à l'évidence qu'il n'était pas prêt à faire ce pas vers elle. La jeune femme ne pouvait pas continuer à attendre après lui c'était complètement inutile. Elle se demandait même pourquoi elle était venue jusqu'ici. « Tu as peut-être raison, tu devrais partir Nola ... » Lui lança ensuite Jace. La jeune femme fut surprise par ses paroles. Elle ne s'attendait pas à ce qui l'a retienne avec une jolie déclaration d'amour, mais un peu de tact aurait été souhaitable. Elle ne montrait pas ses émotions parce qu'elle lui avait déjà trop donné. A la fin elle devait se mettre dans la tête que Jace n'en valait pas la peine. C'est vrai qu'il avait fait son bonheur durant des années, mais désormais il n'était plus le même. Jace lui faisait regretter jusqu'à sa venue à Forks. « De plus, je ne pense pas que tu devrais t'enquiquiner avec moi en ce moment. Je ne suis qu'un problème non résolu, auquel tu n'arriveras pas à bout. Juste ... laisse tomber. » Fini par lui dire Jace. Le plus étonnant c'est que Nola ne lui avait pas répondu, elle ne lui avait pas coupé la parole pour y mettre son grain de sel. Dans un sens elle était sonnée par ses paroles à tel point qu'elle ne savait plus quoi dire et dans l'autre sens elle essayait de se résigner à l'inévitable. Nola se mit à souffler et chercha les mots afin de couper court à cette conversation gênante. Elle aurait voulu le frapper à nouveau, mais elle ne fit rien. Ele préférait garder sa fierté. « Tu marques un point je ne sais pas pourquoi je continue à essayer de te comprendre puisqu'il est évident que tu ne fais aucun effort. » Commença par lui dire Nola. Elle ne pouvait pas s'empêcher de dire ce qu'elle pensait. Jace devait aussi se remettre en question alors elle voulait l'y aider. Pas forcément pour qu'il revienne vers elle étant donné qu'il était clair qu'il se fichait d'elle, mais pour que dans le futur il ne fiche pas tout en l'air. « Je vais y aller alors je te souhaite de trouver ce qui te manque. » Continua la jeune femme avant de reprendre son sac et sa veste. Elle. Aussi surprenant que ça puisse être Nola ne lui souhaitait pas du malheurs. Elle voulait simplement partir et tourner la page, oublier cette soirée d'humiliation en espérant qu'il ne s'en vante pas partout. La jeune femme ne se reconnaissait même plus. Ce n'était pas elle qui courait après les hommes. Elle voulait reprendre sa vie en main. « Encore désolée d'être venue. » Fini par lui dire Nola. Elle s'avança vers la porte d'entrée lui jeta un dernier coup d’œil puis elle franchit le seuil de sa porte. Elle devait se faire violence pour ne pas se retourner. Ce soir avait été très étrange et déconcertant. Nola monta dans sa voiture et s'en alla pour de bon.

Sujet terminé, j'archive.

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