+ wake up in the morning feeling like P.Diddy. (jaxhuem)

Citation :

it's 5 o' clock in the morning conversation got boring.
@tumblr / 5 o'clock ~ t pain

« Jax, ton foutu téléphone n’arrête pas de vibrer !! » D’un air aussi aimable qu’une porte de prison – dû au fait que je détestais être réveillée aussi tôt un week end et au fait que ce téléphone avait gâché ma grasse matinée – je donnais un coup de coude à mon petit ami afin qu’il sorte de sa léthargie. Mon regard se posa ensuite sur le réveil posé près du lit et pendant un instant je cru mal lire. 10h ? Non mais franchement, ce n’était pas une heure pour se lever ! Je pris d’un coup sec la couette et la mit sur mon visage, afin de tenter de me rendormir. Nous nous étions couchés tard, et je dois dire que la nuit avait été quelque peu agitée si vous voyez ce que je veux dire. La soirée que j’avais passé avec mon petit ami avait été merveilleuse et remplie de romantisme, une soirée comme nous n’en avions pas passé depuis quelques semaines. J’entendis de nouveau le vibreur marcher contre la table de nuit, et décidais alors de me lever avant de commettre un meurtre. Râlant légèrement, je trainais les pieds jusqu’à la salle de bain afin de me débarbouiller et de me rafraichir le visage histoire de me réveiller un peu plus. S’il y’avait bien une chose que j’adorais, c’était la grasse matinée du dimanche matin, et la personne qui venait de la gâcher allait passer un très mauvais quart d’heure croyez moi. Vêtue d’un simple short et débardeur, je retournais dans la chambre afin de sortir du lit le fautif de mon reveil, qui ne semblait pas préoccupé par son portable. De nature curieuse, je jetais discrètement un œil sur l’écran, afin de mettre un nom sur ma future victime. Hazel, tiens donc… Je ne sais pas pourquoi, mais cela ne m’étonnait absolument pas. L’air de rien, je regagnais ma place dans le lit, lourdement. « J’ose espérer que la personne qui a eu l’audace de me sortir de mon sommeil a une bonne raison ! » Lançais-je, en observant mon bien aimé ouvrir les yeux. Mon regard se posa sur le sien, et malgré ma colère je ne pu m’empêcher de sourire face à son visage que j’aimais tant.

La relation que j’avais avec Jaxhuem était parfaite à mes yeux, et ce malgré les vautours qui lui tournait autour en attendant que notre couple explose. Mais elles pouvaient toujours attendre, j’étais prête à me battre corps et âme pour sauver notre relation, quitte à mettre ma fierté de côté. J’étais des plus sincères avec lui, et même ma propre demi-sœur n’avait pas la chance de connaitre cette partie de ma personnalité. J’étais réputée pour être une femme manipulatrice avec un fort caractère et terriblement prétentieuse. Mais je l’assumais complètement et me fichais pas mal du regard et de l’avis des autres. A l’université, je faisais partie de l’élite et peu de gens ignoraient qui j’étais. Sauf que cette fille là laissait place à une toute autre fille lorsque j’étais avec Jaxhuem. Je lui avais confié tant de choses que j’avais ce sentiment de confiance que je n’avais avec personne d’autre. Au moment où il s’approcha de moi afin de déposer un tendre baiser sur mes lèvres, mon cœur se mit à battre comme jamais. L’émotion certainement. Il proposa de profiter de notre éveil pour un tout autre genre d’occupation que le sommeil, et je dois dire que cette idée était plutôt alléchante. « Hum avec plaisir. » Répondis-je, d’un air on ne peut plus malicieux. Ses mains sur mon corps me faisaient frissonner et ses baisers étaient des plus divins. Je promenais à mon tour mes mains sur son corps sculpté à la perfection lorsque le téléphone vibra à nouveau. J’ignorais qui était la personne qui osait nous déranger de si bon matin, mais j’allais rapidement le savoir puisque mon petit ami prit l’initiative d’y jeter un œil. Sa réponse ne m’enchanta guère, et je sentis une certaine colère monter lentement en moi. Hazel était une très jolie brune que Jaxhuem fréquentait, et apparemment elle avait quelque chose d’important à lui dire vue qu’elle insistait. Je me décollais alors de Jax, afin de m’assoir sur le lit en posant mon regard azure sur lui. « Qu’elle te casse les pieds c’est une chose, mais pas quand tu es avec moi. Cette fille devrait peut être pensé à te foutre un peu la paix. » Commençais-je par dire, consciente que mes paroles étaient purement égoïstes. « Et qu’est-ce qu’elle veut exactement ? » Demandais-je, curieuse d’en savoir un peu plus.

Parfois, j’avais terriblement l’impression qu’aux yeux de Jaxhuem, je n’étais qu’une pauvre petite blonde bien foutue avec qui il aimait passer du bon temps et rien de plus. Une idée probablement farfelue qui habitait mon esprit, qui était en quelque sorte en concurrence avec celle qui se disait que ce garçon avait réellement des sentiments pour moi. Là n’était pas la question pour le moment, mais je sentais dans sa manière de faire que quelque chose clochait. Jaxhuem n’était plus réellement le même depuis quelques jours et indirectement j’en souffrais légèrement sans pour autant le lui montrer. Tandis que je mis directement les points sur les « i » en parlant de ce fameux texto, le jeune homme m’attira contre son corps divin et me prit dans ses bras comme pour me rassurer. Sa présence me faisait du bien et il y’a bien longtemps que je ne mettais pas sentie ainsi dans les bras d’un garçon. Je restais cependant sur mes positions, légèrement amusée par la situation. « Merci. » Rétorquais-je en y ajoutant un sourire narquois. A vrai dire, j’étais terriblement jalouse au point de pouvoir rapidement m’énerver. Mais je l’assumais complètement et revendiquais haut et fort que je ne partageais pas ce qui m’appartenait. En l’occurrence ici, hors de question que je partage Jaxhuem et encore moins avec une bonne de lycéenne en chaleur. Lorsqu’il répondit à ma question et rien qu’en entendant le prénom de cette chère Alice, mon sang ne fit qu’un tour et la colère monta instantanément en moi. « Tiens donc… » Commençais-je par dire, en essayant de garder mon calme ne serait-ce que pour quelques secondes. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas laisser passer ça, peut importe qu’il y aille ou pas. Tandis que le jeune homme tentait de me canaliser en passant sa main dans mes cheveux, je me sentais bouillir telle une bombe prête à exploser. J’avais juste envie de prendre son téléphone et de le jeter par la fenêtre après bien sûr avoir incendier cette chère Hazel au téléphone. « Alice et Hazel… Je me suis toujours dis que ces deux là cachaient bien des choses. Elles t’invitent pour leur tenir la chandelle c’est ça ? A moins que ce ne soit l’une d’entre elle qui la tienne, si tu vois ce que je veux dire. » Étrangement, j’étais assez calme. Ce qui ne laissait rien présager de bon. J’attendais un faux pas de la part de mon petit ami, aussi minuscule qu’il soit pour pouvoir exploser et lui dire ma façon de penser.

C’est fou comme le jeune homme pouvait être encore plus craquant lorsqu’il tentait de faire passer les choses en douceur. Et pourtant, malgré son tirage de langue trop mignon, qui entre nous aurait probablement pu faire fondre n’importe quelle adolescente en chaleur, je n’avais pas envie de rire ni même de discuter calmement. La simple prononciation du nom d’Alice me faisait virer au rouge sang, et ce quel que soit le sujet. En l’occurrence ici, le sujet concernait bien évident mon petit ami et il était donc normal que j’éclate de jalousie. Toute fille normalement constituée aurait réagit de la même façon, en peut être plus calme je vous l’accorde. Je tâchais de rester calme dans un premier temps, canalisant mes nerfs sur ce qui arriverait ensuite, en évoquant une quelconque relation que les deux supers copines pouvaient entretenir. Mais malheureusement pour Jax, sa réponse ne fut pas vraiment celle que j’attendais et il commit une erreur de taille en m’appelant par ce surnom digne des plus gros machos de la planète. « Attends une minute j’ai du mal comprendre, c’est moi que tu appelles bébé là ? » Demandais-je, en m’énervant légèrement et en lui lançant un regard noir. S’il y’avait bien une chose que je détestais, c’était cet atroce surnom qui pour moi était typique du mec qui ne vit pas une relation sincère et stable si vous voyez ce que je veux dire. Ce qu’il y’avait de drôle, c’est que je n’avais pas spécialement fait allusion à cette chère Alice, du moins pas directement. Il devait avoir besoin de se justifier probablement et c’est ce qu’il fit à la seconde. « Généralement quand une fille et un garçon vont au cinéma, c’est synonyme de rencard ! » Répondis-je, mauvaise dans le fond car j’étais la première à prôner les relations hommes/femmes. Mais pas quand l’homme en question était MON petit ami, ça c’est certain. « Plus rien ? Attends tu te fou de moi là ?! » Je savais très bien lire dans son regard, et rien que de prononcer son nom lui donnait cet air niais comme-ci cette fille était THE femme. Le genre de regard à ne pas avoir en présence de sa copine… « Quand il s’agit de cette blondasse aux airs de sainte ni touche, non je ne te fais pas confiance. Ose me dire que j’ai tord et tu vas voir ce qu’il va t’arriver Jax ! » Terminais-je par dire, en tâchant de me détendre légèrement. Cette fois c’était sûr, la discussion allait avoir lieu et il ne pourra pas y échapper.

J’étais furieuse à l’idée que mon petit ami passe du temps avec ces deux filles, et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Jaxhuem avait beau me dire qu’il n’irait, j’étais loin d’être idiote. Ces filles étaient ses amies si ce n’est plus et je le connaissais assez pour savoir qu’il voulait y aller. Au fond de lui, il ne pouvait refuser une occasion de voir sa chère petite Alice chérie. Il me laissa vider mon sac pendant quelques longues minutes, après quoi il osa me tenir tête. Si j’avais terminé mon petit discourt ? Mon dieu, cette phrase résonnait dans ma tête comme un boomerang. Il se foutait littéralement de ce que je pouvais lui dire, et j’en étais profondément déçue. Jaxhuem tenta de me rassurer une énième fois, en me faisant son discours d’homme parfait mais je n’avais absolument pas envie de me calmer. « Tu veux une médaille c’est ça ? » Me contentais-je de répondre d’un air on ne peut plus agacer. Je n’en avais rien à faire qu’il ne dine pas avec la secrétaire de son père ou je ne sais qui d’autre, ce n’était pas le sujet. Le problème à cet instant était ses deux copines et rien de plus. Jaxhuem devait probablement tenter de changer de sujet, ou de me faire croire qu’il faisait tout ça pour moi. Chose que je commençais sincèrement à me demander puisqu’il n’hésitait pas à dévoiler son petit regard de chien battu lorsque sa bouche osait prononcer le prénom d’Alice devant moi. D’ailleurs, il fit une énième remarque sur ma jalousie maladive, qui je l’admets pouvait être pesante, et trouva tout de même le moyen de me faire culpabiliser. « Oh bien sûr, je suis toujours la fautive dans l’histoire alors que c’est toi qui craque pour une autre ! Ne me prends pas pour une conne Jaxhuem et admet le ! » Il fallait réellement que j’essaye de me calmer, puisqu’il avait raison sur un point : j’étais en train de tout gâcher entre nous. Rien que de penser à l’idée qu’il pourrait me laisser tomber me rendait complètement malade. Je repris alors une voix un peu plus douce. « Je ne veux pas te perdre Jaxhuem, je te veux rien que pour moi et le fait que ces filles soient proches de toi ça me rend complètement dingue ! » D’un ton plus calme, je venais de me confier à lui comme j’avais peu l’habitude de faire. Jaxhuem était probablement la seule personne qui me connaissait réellement, et j’espère sincèrement qu’il verrait mon effort.

Il avait raison sur un point : le fait d’évoquer une quelconque relation entre lui et Alice me rendait dingue, et je n’y pouvais absolument rien. Il semblait si proche d’elle et nombreuses étaient les personnes qui m’avaient raconté des choses concernant ces deux là. J’avais cette chance de connaître du monde et d’être populaire, mais je savais qu’écouter les ragots n’était pas la meilleure chose à faire. Et pourtant, je me raccrochais à des idées qui d’après Jaxhuem étaient complètement fausses, et je prenais peu à peu conscience que cela pourrait tout gâcher entre nous. Je devais lui faire confiance, ne serait-ce qu’un minimum mais c’était plus facile à penser qu’à faire réellement. Il entra dans une colère plutôt sombre et se justifia une fois de plus concernant sa pseudo amie Alice et je me retrouvais un peu idiote sur le coup. Peut être avait-il raison après tout ? Je prenais les choses trop au sérieux et j’extériorisais un peu trop mes émotions au risque de le décevoir. Tout en baissant la tête, je tentais alors de me reprendre. « Je… Je… Ok tu as raison. » Accepter mes tords n’était pas une chose que je faisais souvent et j’espérais sincèrement qu’il constaterait mon effort. Je lui confiais ensuite ce que j’avais réellement sur le cœur comme cette peur immense de le perdre à cause d’une pauvre amourette et de ma jalousie maladive qui parfois pesait beaucoup sur notre couple. Jaxhuem me confia à son tour qu’il tenait à moi, chose qui me fit sourire, et que je ne semblais pas voir les réels sentiments qu’il éprouvait pour moi. Je décidais alors de retirer cette carapace qui me protégeait pour m’ouvrir complètement à lui, comme j’avais déjà fais lors de notre rencontre. Je devais lui faire confiance à 100 % mais j’avais toujours cette peur d’être déçue qui était présente. Il fallait simplement que je fasse en sorte de l’oublier. « Je suis désolé Jaxhuem. » Répondis-je en serrant un peu plus fort sa main qui entrelaçait la mienne, avant de sentir quelques larmes monter. Il ne fallait pas que je laisse le chagrin s’installer, il fallait que je me reprenne. En l’entendant me dire qu’il n’appréciait pas non plus mes amis, je ne pu m’empêcher de faire une énième remarque. « Mes amis ne me drague pas. » Dis-je avant de sourire nerveusement, consciente que ma phrase était un peu déplacée. Je tirais ensuite le jeune homme contre moi afin de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Puisque tu ne vas pas au cinéma, tu voudrais bien appeler ta chère amie pour annuler ? » Demandais-je d’une voix douce, afin d’être sûre qu’il resterait à mes côtés.