- REQUIEM ON WATER.
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Oyez, oyez braves gens ! A l'approche de la St Valentin, Marni Hawkins et Trent Jacobs, les membres du mois (clap clap !) ont choisi une chanson d'amour, une chanson douce, que vous pouvez retrouver sur la page d'accueil. Dans ce même thème, un nouveau design, une belle intrigue et différents défis et jeux ont été mis en place. Des scénarios attendants toujours des preneurs ! Aussi, le sujet des recherches de topics est à votre disposition. N'hésitez pas à en faire usage.
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 ⊰ nobody said it was easy - calvin.

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MessageSujet: ⊰ nobody said it was easy - calvin.   ⊰ nobody said it was easy - calvin. EmptyJeu 17 Jan - 5:08


CRÉDITS @MATTYSARACEN et A-LEVINE.
❝ come up to meet you, tell you I'm sorry (...) i had to find you and tell you I need you. ❞


« Il existe, dans la péninsule d'Olympic, au nord-ouest de l'État de Washington, une bourgade insignifiante appelée Forks où la couverture nuageuse est quasi constante. Il y pleut plus que partout ailleurs aux États-Unis. » Ce jour-là, c'était bien le cas de le dire. Durant les quelques années qu'Odette avait passé loin d'ici elle avait probablement perdu l'habitude du temps désastreux et lugubre qui régnait en maître.

Depuis tôt le matin, une pluie torrentielle s'acharnait sur la ville, transformant les rues en pataugeoire pour adultes et perturbant - de façon encore inégalée - le trafic automobile. La journée s'annonçait mal. « Chérie, si tu ne passes pas à la vitesse supérieure maintenant, tu ne seras jamais à l'heure au boulot. » Odette se tourna vers son mari avec hargne et le laissa lire dans ses pensées. Facile à dire monsieur J'me-la-coule-douce et je cherche un emploi assis bien au fond du canapé. Elle était de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur, bien que Samuel n'ai - pourtant - rien demandé à personne. Il la regarda de son air calme et serein avant d'esquisser un sourire et de la prendre dans ses bras comme lui seul savait le faire. Il avait toujours su la canaliser, la calmer lorsque c'était nécessaire. Profitant de l'étreinte il glissa un papier dans sa poche, ni vu ni connu, du moins l'espérait-il. « Qu'est-ce que c'est ? » La regardant avec tant d'insistance que s'il avait le pouvoir de Cyclope, personnage de ces supers héros favoris, elle se serait probablement retrouvé avec un trou de la taille d'une balle de golfe au centre du front. « L'adresse de Calvin... quand... tu t'sentiras prête... »

La scène lui avait tournée dans la tête durant toute la journée, lui triturant les méninges et la rendant d'une humeur plus que désagréable. Depuis cinq ans, lorsqu'il s'agissait de sa relation avec Calvin, Samuel était un peu devenu la voix de sa raison, son Jiminy Cricket personnel. Et s'il avait raison ? On a tous droit à une chance et de quoi je peux avoir l'air depuis qu'il n'est plus près de moi ? Perdre sa sœur avait été, pour Odette, la plus dure des expériences qu'il lui ait été données de vivre et elle le fut d'autant plus que qu'elle perdit, par la même occasion, son meilleur ami et pilier.
Après avoir fait une bonne douzaine de fois le tour du quartier la blondinette se gara devant un immeuble d'une drôle d'allure, la journée lui avait paru étonnamment longue et éreintante, ce qui n'était rien face à son hésitation à cet instant. Sonner, ne pas sonne, sonner, ne pas sonner... Faisant les sens pas sur le palier de l'immeuble, les cheveux dégoulinant de pluies et trempée jusqu'aux os, elle réalisa qu'il lui fallait bien du courage pour le retrouver et qu'il lui en faudrait beaucoup, à lui aussi. C'est au bout de vingts longues minutes que ses doigts écrasèrent enfin le bouton indiquant l'appartement #0001. « Réponds, réponds... je t'en prie » manque de chance le destin en avait surement décidé autrement, lorsque la sonnerie se coupa nette en l'absence de réponse.
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Calvin Weaver

Calvin Weaver


- MESSAGES : 195
- INSCRIPTION : 05/01/2013
- PSEUDO : DR.MARIO/Clément.
- OCCUPATION : Cuisinier et professeur d'aïkido.
- STATUT CIVIL : Veuf.
- PRIORITÉS : + Mener ma vie comme il se doit.
+ Ne pas l'oublier.
+ Je ne peux pas l'oublier.
+ Acheter la volaille pour manger chez les Peterson.
- AVATAR : Adam Levine

❝ A DROP IN THE OCEAN ❞
- DISPONIBILITÉ: Closed.
- ÂGE: 33 ans.
- CARNET D'ADRESSE:

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MessageSujet: Re: ⊰ nobody said it was easy - calvin.   ⊰ nobody said it was easy - calvin. EmptyJeu 17 Jan - 10:39


CRÉDITS @TUMBLR

ODETTE & CALVIN
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
✣✣✣


C’était un temps pourri, qu’on se le dise. Voilà ce que pensait Calvin en tant que bon citadin, n’ayant connu que des pluies très rares et courtes lors de ses longues années à Palm Springs, le cuisinier du Carver Café n’avait pas encore prit l’habitude du climat habituel de la ville de Forks. C’était un jour qui avait une tournure solitaire, seul, dans son salon, après son service du midi. Il s’était empressé de rentrer chez lui pour prendre une douche bien chaude, accompagné du match des Celtics devant un verre de lait chaud. Voilà comment une après-midi pluvieuse se passait chez Calvin Weaver. Cette vie là était loin de ressembler aux journées passées avec Autumn, à l’époque de son vivant. Où, la journée, les deux amoureux se baladaient, et que le soir, après de longues négociations et des promesses de bons petits plats, ils finissaient au stade pour regarder les matchs des équipes locales. C’était le genre de vie qu’il appréciait énormément. Avant que tout ne tombe à l’eau du jour au lendemain. Se retrouver dépourvu de ce qui nous fait avancer chaque jour, c’est une sensation que personne ne devrait connaître. Alors, on nous dit que cela nous fait grandir, devenir plus fort, c’est des conneries. Calvin avait perdu tellement de choses depuis la mort de sa femme, qu’il n’arrivait pas à voir en quel honneur il n’était pas faible. Ce n’était pas en se mettant à faire de l’aïkido, donnant des coups de pieds, désarmant, et gagnant des combats d’entrainement, que l’on devenait plus fort. L’âme, elle, restait faible, fragile, et naïve. Il se demandait à quoi pouvait penser Autumn, de là où elle pouvait être. A-t-elle vu le risotto qu’il a fait cramer la veille ? Ou la bière renversée sur le tapis ? Ou bien encore la vieille femme qu’il avait aidé en portant ses sacs de courses jusqu’à chez elle ? Calvin pensait énormément à tout cela, et les vieilles habitudes revenaient petit à petit. Comme si au final, rien n’avait changé. Le match semblait disparaître, s’estompant petit à petit de sa télévision collée à son mur. Il avait prit soin de sortir de sa house sa vieille guitare, que lui avais offerte Autumn pour ses dix-huit ans. Calvin n’appréciait pas nécessairement de jouer de cet instrument, et sa femme le savait, mais elle connaissait aussi le potentiel artistique de famille qui l’habitait. Chez les Weaver, c’était une sorte d’héritage que l’on aimerait oublier.
Sous le bruit des gouttelettes claquant sur les vitres de son appartement, Calvin se mit à jouer quelques notes, tout simplement, de façon instinctive. Une chanson des Limp Bizkit, qu’Autumn appréciait tout particulièrement. Au fil des notes, la fatigue se manifesta de plus en plus dans les paupières de Calvin, finissant par le plonger dans un profond sommeil. C’était ce qu’il préférait, fermer ses yeux, et se retrouver quinze ans plus tôt, alors qu’il n’était encore qu’un jeune homme, se retrouvant devant la fenêtre de la chambre de celle qu’il aimait. Croyant que rien n’était impossible quand on aimait, et qu’il connaîtrait l’amour et la joie avec elle jusqu’à la fin des temps. Ses rêves avaient toujours la même composition, un premier baiser, une première fois. Ce sentiment qui donne des frisons quand on sent le corps de la personne qu’on aime, serré contre le sien, s’exprimant aux rythmes de la respiration et des battements du cœur. Toc, toc toc. Suivis d’un sursaut, Calvin se réveilla brutalement. Le plus frustrant dans un rêve, c’était le réveil, ramenant à une réalité sans elle, le cuisinier devait se rendre devant la porte de son appartement, se demandant qui se trouvait là, alors qu’il n’attendait personne. Regardant par le petit trou servant d’observatoire, afin de savoir qui se trouvait là, Calvin resta planté, bloquant sa respiration, comme si on venait de lui donner un coup brusque et inattendu au niveau du thorax. « O…Dette ?! » Ce n’était pas possible, pas maintenant, pas ici… Brusquement, un coup de chaleur envahissait Calvin, c’était elle, sa meilleure amie, la sœur d’Autumn, avec qui il avait coupé les ponts depuis son départ pour Forks. Elle était totalement trempée, vu le temps, ce n’était pas étonnant, et elle insistait sur la porte. En l’espace de quelques secondes, Calvin hésita. Il pouvait très bien ne pas ouvrir la porte, et attendre qu’elle rebrousse chemin. Comment s’était-elle procuré son adresse ? Et surtout, que faisait-elle ici, à Forks. Attrapant une serviette sèche dans sa salle de bain, il voulait en avoir le cœur net. Le bruit que fit la clé dans la serrure sonnait comme une sentence, l’approche du jugement dernier. Calvin hésita jusqu’au bout avant de tourner cette poignée. Mais il était trop tard, la porte était ouverte, et il se retrouvait face à elle, sans mots, tendant une serviette. « Tiens… Ce serait dommage que tu attrapes froid… » Après cinq années sans vraiment avoir pris de nouvelles concrètes et sincères, il n’y avait rien d’autre à dire. Le propriétaire se décala légèrement, afin de laisser entrer Odette, qui visiblement, était seule.

Citation :
J'espère que ça ira, n'hésite pas à me MP si jamais :).
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