Oyez, oyez braves gens ! A l'approche de la St Valentin, Marni Hawkins et Trent Jacobs, les membres du mois (clap clap !) ont choisi une chanson d'amour, une chanson douce, que vous pouvez retrouver sur la page d'accueil. Dans ce même thème, un nouveau design, une belle intrigue et différents défis et jeux ont été mis en place. Des scénarios attendants toujours des preneurs ! Aussi, le sujet des recherches de topics est à votre disposition. N'hésitez pas à en faire usage.
En rentrant de la pâtisserie, Briséis se précipita jusqu’aux toilettes. Sa journée de travail s’était terminé sans heurts chez Alice’s pastry, si ce n’est les haut-le-cœur qui n’avaient cessé de la tourmenter. Alors en rendant son tablier jusqu’au lendemain matin, Briséis s’était empressée de traverser la Thomas Street. Elle ne voulait pas se laisser aller à sa nature de femme enceinte dans les toilettes de la boulangerie-pâtisserie alors elle s’était retenue de vomir toute la journée. Après tout, la maison n’était qu’à deux pas, Riley et elle résidaient dans la même rue que son lieu de travail. C’était sans compter Mme Griffin qu’elle rencontra sur le chemin. Briséis se pinça la lèvre en lançant un regard désespéré vers le bâtiment où son fiancé et elle avaient élus domicile. Non, elle ne pouvait pas éviter Mme Griffin, qui plus est, c’était une bonne cliente de la boutique. Maintes fois Briséis était allé prendre le thé chez elle et avait adoré discuté avec, mais là ce n’était vraiment pas le bon moment. Rosendahl tenta toutefois de faire bonne figure et de repousser au plus profond de son être ses nausées. Mme Griffin la salua, un sourire jusqu’aux oreilles, s’approchant de la jeune femme, elle se mit à prendre de ses nouvelles, s’excusant de ne pas être venu à la pâtisserie depuis un certain temps et sous ce prétexte avait dans l’intention de discuter longuement, histoire de rattraper le « temps perdu ». Elle évoqua son mariage prochain avec le propriétaire du View Point Inn, sa grossesse, l’activité de la pâtisserie puis bifurqua sur une fête qu’elle comptait donner. A ce moment là, Briséis avait perdu le fil tellement son mal de ventre la cisaillait, elle comprit seulement que Mme Griffin allait donner ou participer à l’organisation d’une réception dont elle ne retint l’origine ni la cause, et qu’elle lui soumettait des idées de composition pâtissière. A ce propos, elle pensa au proche mariage de Riley et Briséis et demanda à cette dernière ce qu’elle avait prévu comme désert. Déjà qu’elle ne se sentait pas très bien depuis sa journée passée entre les odeurs sucrées et fruités des gâteaux et confiseries, les allusions de cette chère retraitée en veste rose et grosses perles, à d’autres pâtisseries ravivèrent les nausées de Briséis. « Excusez-moi. » Arriva-t-elle à articuler avant de porter sa main à sa bouche et de se précipiter sur la porte d’entrée. Fort heureusement, celle-ci n’était pas fermée. Ce fut bien plus le soulagement qu’elle ne devrait pas chercher ses clés que de savoir son fiancé à l’intérieur. Aussi, une fois à l’intérieur, elle ne prit pas la peine de le saluer son fiancé ni sa chienne qui accourait en secouant la queue mais s’enferma directement aux toilettes, jetant sac et manteau par terre au passage. Quelques minutes plus tard, la future Mme Moriarty ressortie, elle s’était débarrassé de ce qui lui avait pesé toute la journée mais n’était pas de bonne humeur pour autant. Ramassant ses affaires, elle se dirigea vers son fiancé qui eut un mouvement de recul quand elle s’approcha pour l’embrasser. L’odeur bien sûr, elle aurait du y penser avant. Elle alla jusqu’à la salle de bain se laver les dents, bouillonnant de l’intérieur. A son retour, elle ignora totalement sa dalmatienne, et quand celle-ci se dressa sur sa jambe pour venir chercher les salutations de sa maîtresse, elle souffla avec exaspération « Pas aujourd’hui Poppée. Riley, tu veux pas la sortir s’il te plait ? » Dit-elle à l’annonce de son fiancée tout en ne lui accordant aucun regard, les yeux rivés sur la pomme qu’elle était en train de s’éplucher.
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Riley avait passé la journée au restaurant ce qui n'était pas évident. Il devait gérer beaucoup de choses. Il devait gérer les employés, les emplois du temps, les clients et ce n'était pas évident. La fatigue se faisait ressentir d'autant plus que sa fiancée ne lui facilitait pas la tâche. Elle était capable de passer de la bonne humeur à la colère en un instant ainsi que d'avoir des envies démesurées qui le faisait sortir en pleine nuit comme par exemple pour lui donner de la glace à un parfum spécifique rien que pour lui faire plaisir. On pouvait donc dire qu'il était fatigué. En rentrant il espérait donc avoir de la tendresse de la part de sa fiancée. Finalement elle n'était pas encore rentrée. Riley décida de préparer le dîner comme pour soulager Briséis de cette tâche. Il voulait qu'elle se sente le mieux possible. Il s'était donc mis aux fourneaux et avait concocté un petit plat simple, mais efficace : des pâtes à la carbonara. Tout était prêt pour qu'ils passent une bonne soirée. La voyant rentrer Riley pensait qu'elle allait venir le voir, mais elle ne le regardait même pas elle était trop pressée pour aller aux toilettes. Il sentait bien que Briséis n'était pas vraiment de bonne humeur il se doutait aussi qu'elle risquait de ne pas se montrer agréable. Elle en ressortit enfin. Alors que Riley comptait embrasser sa fiancée celle-ci se recula loin de lui. Visiblement elle n'avait pas envie de lui faire payer ses nausées. Ce n'était pas vraiment la première fois alors il pouvait comprendre cependant il aurait aimé une phrase de sa part, un geste tendre apparemment c'était trop lui demander en ce moment. Riley ne savait pas comment agir avec la jeune femme. Il l'a laissa donc aller se débarbouiller dans la salle de bain en espérant que lorsqu'elle en ressortirait elle serait de meilleure humeur. Finalement elle continuait de l'ignorer et par excellente elle ignorait leur chienne qui n'attendait que son retour tout comme Riley. « Pas aujourd’hui Poppée. Riley, tu veux pas la sortir s’il te plaît ? » Lui demanda Riley. Il devait déjà être heureux d'avoir eu un s'il te plaît cependant ce n'était pas suffisant. La jeune femme agissait comme si elle vivait avec un étranger. Elle l'ignorait de plus en plus ce qui n'était pas vraiment normal. Riley pensait que le fait que le mariage arrive lui ferait du bien, mais ce n'était pas le cas. La jeune femme évitait le moindre contact avec lui ce qui lui faisait se poser de drôles de questions. « J'existe maintenant ? » Lui demanda Riley. En réalité c'était une question rhétorique il n'attendait aucune réponse de la part de Briséis il voulait simplement qu'elle prenne conscience que c'était les premières paroles qu'elle prononçait depuis son arrivé et que ce n'était pas forcément les bonnes d'autant plus qu'elle continuait de ne pas le regarder. Riley essayait d'être patient avec la jeune femme cependant elle ne lui facilitait pas la tâche bien au contraire. « Je vais l'emmener dehors. » Lui répondit Riley avant de prendre la laisse de la chienne et de prendre sa veste pour sortir. Il aurait aimé que la jeune femme fasse un pas vers lui, un regard afin d'avoir ne serait-ce qu'un remerciement. Riley n'avait aucune envie de se sentir comme avec une étrangère. C'était censé être la période la plus heureuse de leur vie pourtant Briséis avait tendance à tout gâcher à cause de la façon dont elle gérait sa grossesse. Parfois Riley avait l'impression d'être le seul heureux d'agrandir leur famille.
« J’existe maintenant ? » furent les premières paroles que Riley prononça depuis qu’elle était rentrée. Briséis releva la tête de sa pomme qu’elle arrêta d’éplucher. Ses yeux étaient rivés sur la fenêtre. Donnant sur la rue, elle pu se rendre compte que Mme Griffin était toujours à la même place que tout à l’heure et qu’elle regardait en direction de leur appartement, la main posé en visière sur son front. « Grrr » poussa Briséis dans un long soupir en empoignant violemment le torchon qui traînait là et en me compressant entre ses doigts tout en faisant un demi-tour sur soi-même. En ce moment tout l’énervait, tout et tout le monde. Elle baissa les yeux sur le dit torchon et le reposa en se demanda pourquoi elle l’avait pris. Elle faisait à présent face à Riley mais c’est lui qui lui tournait le dos à présent. « Je vais l'emmener dehors. » Elle le sentait blessé mais en même temps elle ne savait pas quoi faire et n’avait pas de grande volonté. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher d’être désagréable avec tout le monde ces temps-ci. Et elle était d’autant plus énervée quand des gens, aux attentions louables cependant, tentaient de dédramatiser la situation en mettant cela sur le compte de sa grossesse. A bien y réfléchir, tout ce qui touchait à sa grossesse l’énervait et en ce moment, cette dernière prenait de plus en plus d’ampleur, elle était donc tout le temps énervée. Avec Riley, ils ne se parlaient plus trop, enfin elle ne lui parlait pas et de ce fait il n’osait pas embrayer la conversation. Leur couple avait comme commis une régression et ils se comportaient comme deux colocataires qu’on aurait mis ensemble sans leur demander leur avis et qui se supportaient sans vraiment s’entendre ni avoir envie de faire des efforts. Elle savait que tout ce qu’elle arriverait à dire en cet instant n’arrangerait pas les choses, et vu la situation les empireraient. Alors elle le laissa partir. Ce n’est qu’en les voyant traverser la rue qu’elle se sentit coupable, car même si elle n’arrivait plus à communiquer ces temps-ci, elle avait un irrésistible besoin de suivre leur silhouette à travers la fenêtre, jusqu’à ce qu’ils fussent trop loin ou s’éclipsent à l’angle d’une rue. C’est à Poppée qu’elle pensa en premier, car des deux protagonistes, elle était celle qui pouvait le moins comprendre l’attitude de sa maîtresse. Riley en revanche était assez intelligent pour comprendre pourquoi sa jeune fiancée réagissait comme cela, mais il ne maîtrisait pas tout. Elle remarqua que Riley ne détourna pas une seconde le visage vers leur appartement et en fut affectée, bien qu’elle-même ne lui avait pas adressé un regard doux depuis son arrivée. Quand ils disparurent de son champ de vision, elle se retourna vers leur appartement. Le vide et le silence lui faisaient froid dans le dos. Durant les longues minutes que durèrent la ballade, elle s’ennuya à mourir et se réalisa à quel point ils lui manquaient et elle s’était comporté mal. A toujours agir ainsi, elle risquait de perdre Riley. Et plus les minutes passaient, plus elle craignait qu’il ne passe le reste de la soirée à flâner dans les rues de Forks avec leur chienne, qu’elle l’aurait dégoûté de revenir ici et qu’il cherchait par tous les moyens à rentrer le plus tard possible. Elle pensa à leur couple et elle réalisa que leurs fiançailles ne voulaient pas dire que tout était acquis et que peut-être, leur couple n’avait jamais été autant en péril qu’en ces temps-ci, hormis la fois où elle l’avait quitté à cause d’un gros quiproquo. Faisant le lien entre les deux, elle se rendit compte que cette fois-ci et en ce moment même, c’était elle le problème. Alors Briséis prit de ses mains son téléphone et pianota sur son clavier un message qu’elle transmis à son futur époux, en espérant qu’il ai pris son portable avec lui. « Riley je te demande pardon, je suis prête à en parler si tu veux, j’ai mis la table, vous rentrez dîner ? » Mais elle n’avait pas encore mis la table et s’y attelait à présent. Quand Riley rentra, elle resta dans son coin, levant furtivement les yeux vers lui, comme une enfant qui a fait une bêtise et qui sait quoi faire face. Malgré ses promesses, elle ne savait pas comment amorcer la conversation et n’osait pas l’approcher, le sentant tendu depuis leur petite altercation.
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Riley pensait que peut-être elle le retiendrait, qu'elle comprendrait son erreur malheureusement elle était trop têtue pour ça. Il sorti donc avec la chienne au moins quelqu'un qui lui donnait un semblant d'affection et de respect. Marcher lui faisait du bien, cela l'apaisait grandement. Cependant il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir mal. Riley avait l'impression que Briséis ne voyant qu'en lui que l'homme qui l'avait mise enceinte, l'homme qui l'a rendait grosse et non plus l'homme qu'elle allait épouser. Parfois il se demandait même si elle n'avait pas changer d'avis. A cette pensée son cœur se serra, mais il ne montrait rien. Riley rencontra même un voisin qui lui aussi était de corvée de sortir le chien. Visiblement aussi abattue que lui sa femme devait lui mener la vie dure. Pourtant pas une seule fois la pensée de la quitter le traversait. Briséis restait la femme de sa vie même si parfois il avait envie de l'étrangler. Soudain il reçu un message.
Citation :
« Riley je te demande pardon, je suis prête à en parler si tu veux, j’ai mis la table, vous rentrez dîner ? »
Face à son message Riley ne savait pas quoi faire. La chose sage serait de l'écouter et de rentrer enfin d'en parler cependant il ne voyait pas vraiment comment la situation pourrait s'arranger en une conversation. Le fait est là au lieu de se réjouir pour un événement à venir tout ce que fait Briséis c'est se plaindre, le rendre fou avec ses caprices et rejeter la faute sur lui comme si c'était sa faute. Il faut être deux pour faire l'amour alors si elle est tombée enceinte c'est aussi de sa faute. De plus il ne comprend pas pourquoi elle ne se réjouit pas de la nouvelle. Certes elle ne fait que grossir, mais elle porte en elle son enfant alors le poids Riley c'est comme s'il ne le voyait pas. Ce qu'elle était en train de faire pour lui Briséis aura sa reconnaissance, son respect et son admiration éternel. Il trouve ça dommage qu'elle ne le voit même pas. Si ce n'était que ça. La jeune femme s'était aussi mise dans la tête qu'il pourrait se détourner d'elle pour aller vers une autre ce qui est absolument fou. Riley n'est pas un homme comme ça. D'autant plus qu'elle est enceinte alors il a décidé de ne pas faire attention ça. Après quelques minutes de réflexion il décida de terminer doucement sa promenade, de prendre tout son temps et de rentrer à la maison. Il n'avait pas envie de passer pour le toutou derrière Briséis qui rentre dès qu'elle lui dit. Une fois la promenade terminée il se dirigea donc vers chez eux et rentra silencieusement. La table était mise visiblement elle se sentait coupable sinon jamais elle ne l'aurait mise. Depuis sa grossesse on pouvait dire qu'elle se relâchait. Au départ il ne faisait pas attention à elle et réciproquement. Il souffla face à la situation, il se demandait même pourquoi il était revenu. Lorsqu'il posa les yeux sur la jeune femme elle agissait comme une enfant qui avait fait une bêtise. Certes c'était attendrissant, mais Riley devait arrêter de la traiter comme telle, de tout passer. « Tu n'as rien à me dire ? » Lui demanda le jeune homme. Elle l'avait forcé à rentrer alors il s'attendait à ce qu'elle se mette à parler. En quelque sorte il lui tendait la perche. C'était une chance pour elle de faire un pas vers lui. Riley savait qu'il ne ferait rien de plus avant qu'elle fasse un effort. Il était fatigué de porter leur couple à bout de bas. La jeune femme devait aussi se battre pour l'homme qu'elle aime.
Poppée accourra dans les pattes de sa maîtresse, la queue gigotante, une fois la porte passée. Cette fois, Briséis s’accroupit pour saluer et caresser sa chienne. Elle avait oublier sans froideur de tout-à-l'heure; Ce qui n'était à l'évidence pas le cas de Riley. Briséis était déçue, à croire qu'elle pensait pouvoir tout arranger par un petit message et une moue enfantine. Si elle était capable d'envoyer des textos pour s'excuser, une fois face à la personne, elle perdait tous ses moyens et prenait la fuite dans le silence le plus complet. Pourtant elle lui avait promis des explications, elle le savait. Et dans le regard de Riley, elle su qu'il était vraiment fatigué et qu'il lui en faudrait beaucoup plus que ce qu'elle avait déjà prévu de lui donner. Elle devrait mettre les bouchées doubles, se retrousser les manches. Elle ne voulait pas qu'ils se mettent à table comme un vieux couple qui n'a plus rien à se dire. La communication était bloquée mais peut-être qu'il était encore possible de la débloquer. Cependant il fallait faire vite avant qu'il ne soit trop tard. « Tu n'as rien à me dire ? » Riley lui tendait une perche. Elle compris à son regard fuyant et dans le souffle exaspéré où il prononça cette phrase, qu'il lui en coûtait, qu'il le faisait presque à contre coeur, qu'il aurait préféré qu'elle se prenne en main toute seule. Depuis un certain temps, Briséis n'était plus la jeune femme forte et indépendante, franche, prête à prendre sa défense, à entendre la critique et à avoir de l'empathie. Elle s'était enlisée dans un quotidien où elle se cachait derrière la carapace de son fiancé, elle avait perdu confiance en elle depuis qu'elle se savait enceinte et cachait cela par de l'autosuffisance et un individualisme flagrant. Briséis devait se remettre en question et elle n'aimait pas cela, mais ce soir elle était au pied du mur et elle ne devait s'en prendre qu'à elle-même. Si seulement elle avait eu un geste tendre, un regard doux ou une phrase sympa à l'égard de Riley depuis son arrivée, la bombe n'aurait pas explosé ce soir. Certes, mais al bombe était enclenchée depuis l'annonce de sa grossesse, alors elle aurait explosé tôt en tard. « Bon d’accord, alors écoute, » commença-t-elle en regardant Riley en face, bien que celui-ci détournait le regard, « je ne sais pas très bien ce qui se passe avec moi en ce moment … » à cet instant il posa ses yeux sur elle et elle comprit qu’elle faisait fausse route. « Très bien, tu as raison, je sais exactement ce qu’il m’arrive, c’est … c’est à cause de cette grossesse. » Au fond, elle pensait, « cette fichue grossesse », d’ailleurs elle n’utilisait pas de possessif pour la qualifier, comme si la subissait. Briséis commençait à tourner en rond dans leur salon – salle-à-manger. « Je sais que je n’ai pas le droit de dire ça mais … je n’ai pas désiré cette grossesse. Mais depuis que je t’en ai parlé et que tu as sauté de joie je me sens vraiment nulle. C’est vrai quoi, d’habitude c’est la fille qui veut un enfant et le mec est plutôt réticent. Moi je n’ai pas la fibre maternelle c'est tout. » En même temps, elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas été capable d’avorter, mais la joie de son fiancé lui donnait vraiment l’impression qu’elle était une mauvaise mère avant même que l’enfant ne soit encore né. Elle pensait que comme elle ne se sentait pas prête à être mère quand elle est tombé enceinte, elle n’aimerait pas son enfant comme elle le devrait après sa naissance. Et puis elle voyait bien que Riley était complètement gaga de son ventre arrondi alors elle imaginait la proportion que cela prendrait quand le bébé serait né, il n’aura de yeux que pour lui, elle, elle ne saura certainement pas l’aimer aussi fort et elle n’arrivera sûrement pas à perdre les kilos pris à cause de la grossesse. Elle avait tellement peur de perdre Riley, que la venue d'un nouveau membre dans la famille la pétrifiait de peur, anxiété qui s'était transformé en une mauvaise humeur constante depuis cinq long mois. En même temps, elle s’analysait, elle le fait qu’elle entretienne de tels pensées à propos du bébé, la confortait dans l'idée non pas qu'elle serait et qu'elle était déjà une mauvaise mère, en étant jalouse de toute l’attention que le bébé capterait. Et puis, cela lui montrait à quel point sa jalousie était maladive et pouvait véritablement faire chavirer son couple. « Peut-être qu’on devrait consulter un conseiller conjugal. » Souffla-t-elle finalement, mais une fois de plus, c’était se cacher derrière quelqu’un, ne pas affronter le problème directement, c’était prendre la fuite.
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« Bon d’accord, alors écoute, » Lui annonça la jeune femme. Pour une fois Riley respecta sa décision et était prêt à l'écouter. Il était content qu'elle fasse ce pas vers lui parce que c'était le signe qu'elle voulait arranger les choses, de l'autre il craignait de ce qu'elle allait lui dire. Il croisait les doigts de ne pas être déçu par cette discussion. « je ne sais pas très bien ce qui se passe avec moi en ce moment … » Commença par lui dire Briséis. Visiblement elle était aussi perdue que lui cependant il n'y croyait pas entièrement. La jeune femme vivait mal sa grossesse, elle devait être honnête avec ça. Riley se doutait que ce n'était pas simplement parce qu'elle grossissait, le problème devait ête plus profond. « Très bien, tu as raison, je sais exactement ce qu’il m’arrive, c’est … c’est à cause de cette grossesse. » Continua Briséis. C'était comme les hormones avaient pris possession de son corps et de son esprit. Depuis sa grossesse elle lui faisait vivre l'enfer. Que ce soit par les crises de jalousie, par ses demandes plus folles les unes que les autres où encore par ses plaintes. « Je sais que je n’ai pas le droit de dire ça mais … je n’ai pas désiré cette grossesse. Mais depuis que je t’en ai parlé et que tu as sauté de joie je me sens vraiment nulle. C’est vrai quoi, d’habitude c’est la fille qui veut un enfant et le mec est plutôt réticent. Moi je n’ai pas la fibre maternelle c'est tout. » Fini par lui dire la jeune femme. Elle avait besoin de s'expliquer, de lui faire comprendre ce qu'elle pensait. Sur le coup il avait vraiment l'impression qu'elle regrettait d'avoir ce bébé en elle que peut-être elle aurait préféré s'en débarrasser. Riley serait en colère si elle pensait cela c'est pour cela qu'il décida de ne pas reprendre le sujet sur ce point-là. Ce n'était pas forcément la bonne solution, mais c'est tout ce qu'il avait trouvé. « Tu dis ça maintenant, mais je t'assure que lorsque tu tiendras ce bébé dans tes mains tu changeras d'avis. » Commença par lui dire Riley. Il était persuadé que ce qu'il disait était réel parce que cela arrive à beaucoup de femmes de voir seulement le côté négatif de la chose comme par exemple leur corps qui changera à jamais, se sentir simplement comme une mère porteuse dans un mauvais corps où encore avoir peur de ne pas être à la hauteur. Cependant Riley savait que Briséis serait une mère formidable. Il le savait par la façon dont elle s'occupait de lui lorsqu'il est souffrant, par sa façon de prendre soin des autres. « Je veux bien concevoir que j'ai sûrement mis beaucoup de pression sur toi à propos de ce bébé. Je ne t'ai même pas demandé si tu en voulais cependant pour moi c'était la continuité des choses. » Continua Riley. Il faisait un effort en acceptant d'avoir l'esprit ouvert. Au lieu de lui faire des reproches il essayait vraiment de la comprendre. Il était d'accord sur sa réaction lors de l'annonce de grossesse. C'était un peu son rêve de fonder une famille contrairement aux autres hommes. Cependant il n'y pouvait rien s'il avait ça en lui. « Je veux dire fonder une famille avec toi c'est ce que je voulais le plus au monde. » Fini par lui dire Riley. On aurait dit que Briséis ne se rendait pas compte qu'elle portait en elle le fruit de leur amour, que c'était le plus beau cadeau qu'elle aurait pu lui faire. Avec ce bébé elle lui donnait une raison de plus de vouloir être à ses côtés pour le reste de leur vie. Riley ne se voyait pas faire ce long chemin qu'est le mariage et le rôle de parent avec quelqu'un d'autre. Pourtant ce n'était pas aussi évident. Briséis avait beaucoup de mal à gérer les choses, elle ne cessait de le repousser. Riley se sentait lui aussi inutile depuis la grossesse de la jeune femme comme si tout ce qu'il faisait n'était pas assez bien. Ils étaient coincés. « Peut-être qu’on devrait consulter un conseiller conjugal. »Lui fit remarquer Briséis. Ce n'était pas vraiment son genre de vouloir parler à quelqu'un de ses problèmes surtout de couple cependant il se sentait coincé. Riley savait pertinemment qu'il ne supporterait pas la situation encore très longtemps. Ils devaient faire une décision et si cela venait de Briséis c'est qu'elle était sérieuse à ce propos. Tout ce que voulait Riley c'est que sa fiancée accepte le bonheur qui est dans sa vie. « Si tu penses que ça t'aidera à te sentir mieux pourquoi pas. » Lui répondit Riley. Il n'était pas en train de dire que le problème venait uniquement de la jeune femme cependant il fallait être conscient qu'elle était une bonne partie. Certes Riley voulait bien concevoir qu'il avait peut-être été un peu trop expressif à propos de l'annonce de la grossesse, mais combien de femmes aimeraient avoir la même chance que Briséis ? Les autres hommes ont l'habitude de paniquer, mais pas Riley. Il a toujours été quelqu'un de bien et l'idée de fonder une famille n'est qu'un bonheur de plus dans leur vie.
« Tu dis ça maintenant, mais je t'assure que lorsque tu tiendras ce bébé dans tes mains tu changeras d'avis. » A ces mots, Briséis sourit faiblement, elle aurait aimé y croire mais … quelque-chose l’en empêchait. « Je veux bien concevoir que j'ai sûrement mis beaucoup de pression sur toi à propos de ce bébé. Je ne t'ai même pas demandé si tu en voulais cependant pour moi c'était la continuité des choses. » « Je sais, je sais … » commença Briséis avec plus de douceur dans la voix. « C’est normal, toutes les filles veulent devenir maman, je ne sais pas ce qu'il cloche chez moi, » bien sûr, c'était normal d'avoir peur, tout le monde a peur, mais à ce point là ... Bon en même temps, il ne faut pas oublier que c'est une Drama Queen, je suis comme ... bloquée. Je ne suis pas contre l'idée de former une famille, je pense que tôt ou tard, j’en aurais eu envie. Mais là je ne me sentais pas prête. » En croisant le regard de Riley, elle devina ses pensées, à croire qu’ils étaient vraiment faits l’un pour l’autre. « Mais jamais je n’aurais été capable de me faire avorter, même si j’étais mère célibataire. » Briséis sembla réfléchir un instant, il y avait aussi l’adoption en aurait-elle été capable ? Elle secoua la tête horizontalement. « Même faire adopter je crois que je ne pourrais pas. Maintenant que c’est là c’est là, mais j’ai vraiment peur d’être une mauvaise mère et de ne pas l’aimer comme il le faudrait, ce qui va arriver étant donné que je ne me sentais pas prête au départ … Tu comprends ça ? Tout se passe à l'envers. » Briséis savait que dans leur couple, ils avaient toujours eu du mal à se communiquer et se faire partager leurs visions des choses, et du monde en général. Chacun avait du mal à voir dans les yeux de l’autre quand ils étaient en désaccord. Alors bien sûr il y avait des disputes, mais là la dispute avait été tût trop longtemps, ils avaient trop longtemps continué comme si de rien n’était. Mais cinq mois c’est long, en cinq mois le malaise avait terriblement enflé et aujourd’hui qu’il éclatait, l’abcès semblait si important qu’il semblait remettre en question beaucoup de chose. Le couple ne sortirait peut-être pas indemne de cette dispute cette fois-ci. « Je veux dire fonder une famille avec toi c'est ce que je voulais le plus au monde. » Le visage de Briséis vira brutalement à ces paroles alors que son regard se promenait sur les babioles qui trônaient sur la bibliothèque. « Je voulais ? », alors comme ça il ne le voulait plus, elle avait vraiment tout gagné. Et comme depuis qu’elle était enceinte elle prenait tout au quart de tour, Briséis en fit toute une montagne. Elle aurait pu se taire et garder cel pour elle, mais l'angoisse aurait germé et puis ce soir c'était parti pour éclater. « Tu voulais ? Tu vois, tu n'as plus envie de moi, maintenant que la grossesse a révélé ma vraie nature tu regrettes, mais tu te retrouves coincé parce que tu vas être père et qu'on avait déjà prévu de se marier. J'ai vraiment tout gâché, mais c'est pas grave tu sais, tu peux partir, je préfère être seule que de te savoir ici à contre coeur, je me débrouillerais très bien sans toi. » Briséis sentit les larmes monter et détourna aussitôt son visage pour que Riley ne voit pas ça, elle leva la tête en l’air et tenta de se calmer. La jeune femme souffla profondément. « Peut-être que l’on devrait s’éloigner quelques temps … Je ne sais pas, je pourrais aller passer quelques jours chez ma mère, peut-être que ça irait mieux après. » Briséis s'assit et regarda autour d’elle pendant de longues minutes de blanc. Ils étaient en train de tout perdre alors qu’ils allaient devenir parents, c’était tout de même le comble. « Tu crois qu’on s’en sortira ? Qu’est-ce que tu penses toi clairement de tout ça ? Tu veux bien qu’on aille voir un conseiller conjugal si pense que ça nous aidera mais toi, toi qu’est-ce que tu veux, qu’est-ce que tu vois ? » Que tout est fini ? Pensa-t-elle sans oser lui poser la question. Elle avait vraiment envie que les choses s’arrangent maintenant, à mesure qu’elle prenait conscience de la crise dans laquelle ils étaient et que la certitude que c’était déjà trop tard grandissait en elle.
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Ce n'était pas censé se passer ainsi. Ils étaient censé se marier, vivre quelques années ensemble en tant que jeunes mariés puis ensuite fonder une famille. Tout avait été chamboulé. Briséis ne s'y attendait pas et elle n'était pas la seule. « Tu es déjà une bonne mère. Une bonne mère c'est celle qui protège son enfant, qui pense à son bonheur avant le sien. C'est exactement ce que tu as fais. » Lui expliqua Riley. Il l'a regardait avec les yeux de l'amour, avec beaucoup de tendresse. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas posé ce genre de regard sur elle. On aurait dit que lui aussi commençait à s'apaiser au fur et à mesure qu'elle communiquait avec lui. « Je comprends ce que tu veux dire. Cependant la vie est pleine de surprises on doit juste s'ajuster avec le temps. » Fini par lui dire Riley. Il croyait vraiment en ce qu'il disait. Seul le temps pourrait les apaiser parce qu'il faut un temps d'adaptation. Briséis doit revoir ses envies parce qu'on ne peut pas toujours faire ce qu'on a envie dans la vie. Ils doivent apprendre à faire passer l'enfant avant. « Tu voulais ? Tu vois, tu n'as plus envie de moi, maintenant que la grossesse a révélé ma vraie nature tu regrettes, mais tu te retrouves coincé parce que tu vas être père et qu'on avait déjà prévu de se marier. J'ai vraiment tout gâché, mais c'est pas grave tu sais, tu peux partir, je préfère être seule que de te savoir ici à contre coeur, je me débrouillerais très bien sans toi. » Comme toujours la jeune femme se mettait dans tous ses états. Elle analysait la moindre parole alors que Riley ne s'était même pas rendu compte qu'il parlait au passé. Elle prenait donc tout au pieds de la lettre et commença à en avoir les larmes aux yeux. Briséis avait un réel problème de confiance que ce soit en elle, en lui et en leur couple. « Tu veux bien arrêter d'aller dans l'extrême ? » Lui demanda Riley. Il l'ordonnait presque. Il ne supportait plus lorsqu'elle se mettait dans un état pareil. Briséis devait apprendre à se contrôler et surtout à lui laisser le bénéfice du doute. Elle ne pouvait pas faire les questions et les réponses à la fois. « Je suis toujours aussi fou amoureux de toi qu'au premier jour. Certes peut-être encore plus fou qu'avant parce que ton caractère est exacerbé, mais ça ne veut pas dire que je regrette où que j'aimerais partir. » Continua Riley comme pour la rassurer. Il pensait ce qu'il disait et il comprenait qu'elle avait vraiment besoin de sentir qu'il l'aimait. Alors il se rapprocha doucement d'elle, il essuya ses larmes et déposa un baiser sur sa petite joue avant de lui dire : « J'ai toujours autant envie de toi, je te trouve toujours aussi belle. » Il l'a regardait dans les yeux pour qu'elle voit à quel point il l'aimait, à quel point elle était magnifique à ses yeux. Peut importe le fait qu'elle grossisse il s'en fichait ce n'était pas l'important. « Peut-être que l’on devrait s’éloigner quelques temps … Je ne sais pas, je pourrais aller passer quelques jours chez ma mère, peut-être que ça irait mieux après. » Lui annonça la jeune femme. Elle continuait de vouloir s'enfuir comme si c'était la meilleure solution. Elle était enceinte alors ce n'était pas le bon moment de plus Riley ne comptait pas la laisser partir aussi facilement. Elle n'avait pas le droit de décider pour eux. « Tu as changé, j'ai aussi changé et notre vie va changer, mais je ne vois pas en quoi ça serait un problème. » Commença par lui dire Riley. Il était prêt à faire des ajustements dans sa vie pour elle et le bébé. Ils étaient sa priorité et il aimerait qu'elle en fasse de même, mais ce n'était pas tout. « On doit apprendre à faire un pas vers l'autre, mais surtout tu dois apprendre à me faire confiance. » Continua Riley. Il s'attaquait à un sujet sensible. Briséis avait beau essayer de nier elle avait un énorme problème de confiance et Riley ne savait plus comment le gérer. Il voulait lui prouver qu'elle avait tort. « Je ne compte pas partir, je ne compte pas te tromper ou autre. » Fini par lui dire Riley. En aucun cas il comptais l'humilier de la sorte. Déjà qu'il n'était pas ce genre d'hommes le fait qu'elle porte son enfant était une raison de plus. Il ne se voyait pas ne serait-ce que toucher une autre femme. Briséis était la seule qu'il voulait. « Tu crois qu’on s’en sortira ? Qu’est-ce que tu penses toi clairement de tout ça ? Tu veux bien qu’on aille voir un conseiller conjugal si pense que ça nous aidera mais toi, toi qu’est-ce que tu veux, qu’est-ce que tu vois ? » Lui demanda Briséis. Elle ne pouvait s'empêcher de le harceler avec des questions. Il avait l'impression qu'elle n'attendait qu'une chose : qu'il donne la mauvaise réponse. Il décida de prendre le taureau par les cornes comme on dit et d'entrer dans le vif du sujet. « Tu attends mon bébé Briséis tu comprends ce que ça veut dire ? Jamais je ne pourrais te quitter. » Lui fit remarquer Riley. Il avait vraiment besoin qu'elle se mette ça dans le crane une fois pour toute sinon leur couple allait finir à la dérive. Riley n'avait aucune envie de la perdre alors qu'un événement heureux allait arriver. « Je pense que c'est une période difficile parce que tu as du mal à accepter les changements, mais on s'en sortira comme toujours. » Continua Riley. Il voulait qu'elle se rappelle que ce n'était pas leur première période de crise. Il était certain qu'ils pouvaient se sortir de tout et cela se voyait dans ses yeux. « Si tu penses que le conseiller pourrait t'aider alors je suis prêt à tout. Je veux juste que tu te sentes mieux. » Fini par lui dire Riley. Il ne pouvait pas lui dire mieux. Il serait capable de se mettre en quatre pour lui faire plaisir. Il voulait seulement qu'elle retrouve le sourire, le bonheur et qu'elle puisse profiter de cette grossesse comme il se doit après tout elle va bientôt devenir Madame Moriarty.
Riley lui disait qu’elle était déjà une bonne mère, puisqu’elle pensait déjà au bonheur de son enfant avant le sien en tant qu’elle pensait que son enfant serait mieux aimé si elle était tombée enceinte quand elle était prête à devenir mère. Il lui dit encore qu’il comprenait qu’elle ai du mal à supporter ces changements mais qu’il fallait s’y faire. La vie ne se passe pas comme on le voudrait, malheureusement Briséis avait tendance à vouloir tout anticiper et planifier à l’avance, et quand les choses échappaient à son contrôle, elle se sentait complètement démuni. Et si ce n’était pas la première fois que cela arrivait, c’était la première fois que cela engageait un autre être humain en plus de Riley et elle, le bébé qu’elle portait, ainsi la chose prenait inévitablement des proportions pharaoniques. Le regard de Riley s’était adouci, pour tout dire, ses brillaient de nouveau d’admiration pour la femme qu’il aimait, mais Briséis ne le voyait pas, elle était restée bloquée sur la malencontreuse utilisation d’un passé qu’il avait fait en parlant de son désir de fonder une famille avec elle. Ainsi elle n’entendit pas non plus les dernières paroles de son fiancé, réduisant à néant les mots doux qu’il lui avait conté. Elle avait même fini par perdre ses moyens en tant que des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Riley en avait assez de ses crises. Briséis était trop possessive et trop jalouse. Enfin, elle manquait cruellement de confiance en leur couple. Certes, elle avait connu des phases difficiles avec ses anciens petits amis, mais depuis le temps qu’elle sortait avec Riley, et surtout en tant qu’il l’avait demandé en mariage, ses angoisses auraient du s’apaiser. Riley fatigué de ses paroles vaines pour l’apaiser et de la manière dont sa fiancée dramatisait les choses lui asséna de se calmer avant de changer de stratégie. Le contact de sa peau sur la sienne avait toujours eu le don de calmer la jeune femme. Autrefois, il suffisait qu’il entre dans une pièce pour dompter son humeur, mais depuis un certain temps, les hormones avaient pris le dessus. Briséis avait conscience qu’elle avait peur de ne pas être une assez bonne mère, elle savait que toutes les futures mamans angoissaient à la même question, sauf peut-être celles qui en sont à leur cinquième bébé. Elle avait conscience qu’elle avait peur de perdre Riley, elle savait maintenant que ce n’était pas du tout à l’ordre du jour dans l’esprit de ce dernier, mais ce qu’elle savait encore plus, c’était que, comme lui-même l’avait dit, les choses ne se passent pas forcément comme on l’avait prévu. Malgré tout, Briséis prenait encore plus conscience que si le fait que Riley et elle, ne finiraient peut-être pas leurs vieux jours ensemble faisait parti du champ des possibles, le fait qu’elle doute à tel point du temps présent mettait en péril leur relation actuelle alors qu’elle allait pourtant bon train. Sa crainte de quoi demain serait fait l’empêcher d’avoir confiance et donc de vivre pleinement l’instant présent. « Je vais essayer. » A bien y réfléchir, Riley l’avait demandé en mariage et était fou de joie à l’idée de fonder une famille avec elle, il n’y avait pas grand-chose qu’il pouvait encore faire pour lui prouver à quel point il tenait à elle. Briséis releva les yeux vers lui et se força à lui donner un petit sourire, puis elle se dit qu'il fallait qu'elle y croit vraiment. « Mais ça ne se fera pas en un jour tu le sais bien, ça prendra peut-être beaucoup, beaucoup de temps. »
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On pourrait croire que c'est impossible, mais Riley ne renonçait pas à l'idée de se marier avec Briséis. Elle restait la femme de sa vie peut importe combien elle le rendait fou. Il espérait aussi qu'elle ait toujours envie de passer le reste de sa vie avec lui. Cependant il n'osait pas poser la question. Elle était déjà assez sous pression sans qu'il n'en rajoute une couche. Il gardait donc sa question pour lui. En attendant il n'attendait qu'une chose qu'elle fasse un pas vers lui, qu'elle lui prouve que ça peut marcher entre eux. Riley ne voulait pas abandonner parce que Briséis est la seule dont il a besoin, la seule qui le connaît par cœur et qui continue de le supportait. De plus même si la jeune femme se sent très mal dans sa peau Riley continue de la trouver magnifique, de ressentir de l'attirance à son égard. A ses yeux Briséis reste la plus belle. Il aimerait vraiment qu'elle arrive à se voir de la façon dont il l'a voit. Dans ce cas-là elle n'aurait plus aucun doute. « Je vais essayer. » Lui annonça Briséis. En réalité il ne voulait pas qu'elle essaye, mais qu'elle réussisse cependant c'était déjà un pas en avant pour elle d'essayer de se remettre en question, d'essayer de faire des efforts. Riley avait beau avoir un très gros ego il était prêt à tout pour que cela marche même à aller voir un conseiller conjugal. Ils allaient devenir une famille et pour bien démarrer dans la vie ils ont besoin d'aller mieux. Pour Riley il est hors de question d'avoir un enfant dans un couple malheureux. « On va dire que c'est un début. L'avenir de notre couple tiens entre tes mains. » Lui fit remarquer Riley. Il ne voulait pas lui mettre la pression bien au contraire tout ce qu'il voulait c'est lui faire comprendre qu'il n'a aucune envie de la perdre. Cependant elle met en péril chaque jour leur avenir ensemble à cause de ses crises, à cause de son manque de confiance. Riley avait tout essayé pour qu'elle se sente mieux maintenant il devait laisser Briséis prendre son envole et décider par elle-même si elle était capable de mettre derrière elle ses peurs afin d'être réellement heureuse avec l'homme qu'elle dit aimer. Riley ne pouvait pas tout faire seul. Il avait besoin que Briséis tienne aussi à bout de bras leur couple. En réalité il avait aussi besoin qu'elle lui prouve son amour et c'est avec la confiance qu'elle pourra le faire. « Mais ça ne se fera pas en un jour tu le sais bien, ça prendra peut-être beaucoup, beaucoup de temps. » Lui fit remarquer Briséis. Elle essayait encore de se raccrocher à quelque chose comme pour ne pas se donner totalement. Riley évidemment savait que cela n'allait pas changer du jour au lendemain cependant il voulait vraiment sentir qu'elle prenait cela au sérieux. Il ne voulait pas qu'elle dise d'accord juste pour lui faire plaisir et recommencer dans quelques jours. Il voulait du changement sur la durée. « J'en ai conscience et je serais toujours là pour t'aider à chaque étape. » Lui répondit Riley. Il se voulait rassurant c'est pour cela qu'il pris sa main et la serra. Briséis avait beau être ailleurs par moment en ne prenant en compte uniquement ce qu'elle voulait il devait appuyer ses arguments avec des gestes. La jeune femme devait se ressaisir pour son couple, pour leur futur famille. D'ailleurs il pensait chaque parole. Certes il ne pourrait pas tout faire à sa place, mais il sera évidemment là lorsqu'elle aurait besoin d'encouragement, lorsqu'elle aura besoin de se sentir aimer, de se sentir épauler. Riley ne compte pas laisser tomber sinon il l'aurait fait depuis bien longtemps.
Ce n'est jamais facile de se remettre en question et d'accepter de faire un travail sur soi. En fait, ce qui rebute le plus les hommes dans ce cas-là c'est le temps qu'il faut pour changer. C'est presque essentiellement une question d'acceptation de prendre le temps nécessaire pour changer. Comme tous ses semblables, Briséis aurait aimé pouvoir changer et redevenir l'être irréprochable aux yeux de Riley qu'elle avait peut-être été comme s'il avait existé un âge d'or dans le relation, d'un coup de baguette magique. Malheureusement les choses ne se passaient pas comme cela et elle était bien conscience, malheureusement. Simultanément, Poppée vient creuser avec sa tête un passage entre les jambes de la jeune femme. Attendrie par le visage de sa chienne, Briséis retrouva son sourire et caressa affectueusement sa chère et tendre dalmatienne. « On va dire que c'est un début. L'avenir de notre couple tiens entre tes mains. » Riley ne la ménageait pas, mais elle même temps elle savait que c'était le seul moyen de la faire se bouger véritablement. Au fond, elle faisait peut-être partie de ces personnes qui ne voient pas les menaces, d'un pacifisme absolu et qui ne réagissent qu'une fois qu'elles sont au pied du mur, mais une fois au pied du mur, il est bien souvent déjà trop tard pour changer le cours de l'Histoire, sauf peut-être avec l'aide d'alliés extérieurs, d'où l'idée du conseiller conjugal. Briséis n'était pas très fière de découvrir sa vraie nature, mais elle se dit que peut-être elle pourrait la changer. « C'est pas facile de se dire que tout est de sa faute mais j'ai bien compris qu'il fallait que je réagisse maintenant, c'est juste que j'ai peur de ne pas y parvenir et de te décevoir et de foutre en l'air notre famille. » La peur, toujours la peur, c'était plus fort qu'elle. Une peur qui la paralysait, qui l'empêchait d'être heureuse et qui l'empêcherait peut-être de changer, pour leur plus grand malheur. « Si tu veux tu n'es pas obligé de venir voir avec moi un conseiller conjugal, je peux aller le voir toute seule comme c'est à moi de changer, ce serait un peu comme un suivi psychologique mais pour sauver notre couple. » Briséis avait conscience qu'elle n'avait plus droit à l'erreur dorénavant car cela ne mettait plus seulement elle et Riley en péril, mais la vie du bébé aussi. Comme elle avait peur du temps que prendrait de telles réformes, elle confia à Riley ses craintes qui s'empressa de la rassurer. « J'en ai conscience et je serais toujours là pour t'aider à chaque étape. » Sa main vint chercher en l'effleurant la main de sa fiancé et la serra. La future mère entrelaça ses doigts avec les siens et en relevant la tête pour plonger ses yeux dans ceux de son futur époux, lui murmura un « Je t'aime. »
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Dans un sens Riley avait l'impression que la situation était en train de s'arranger. Briséis acceptait de reconnaître ses torts, elle acceptait d'essayer de faire des efforts. C'était un grand pas en avant pourtant Riley n'était pas encore satisfait. Il connaissait assez la jeune femme pour se douter que cela ne durerait peut-être pas. Briséis avait du caractère, beaucoup de caractère et peut-être même un peu trop. Depuis qu'il l'a connaît elle a toujours fait ce qu'elle voulait cependant depuis sa grossesse ça s'est amplifié. Riley redoute que la jeune femme n'arrive pas à contrôler ses émotions, qu'elle n'arrive pas à réellement changer où bien que sa motivation s'envole à la moindre difficulté. Lui savait très bien que ça serait difficile, mais il était prêt à tout. Il aurait eu besoin que Briséis fasse un pas vers lui afin de lui redonner confiance. « C'est pas facile de se dire que tout est de sa faute mais j'ai bien compris qu'il fallait que je réagisse maintenant, c'est juste que j'ai peur de ne pas y parvenir et de te décevoir et de foutre en l'air notre famille. » Lui fit remarquer Briséis. La première partie de sa phrase embêtait profondément Riley. Il ne trouvait pas cela fonder c'était comme si elle retournait ses mots contre lui et il n'appréciait pas cela. Il n'avait jamais été quelqu'un qui se laissait faire alors il n'allait pas commencer aujourd'hui. En outre il savait qu'il devait prendre des gants qu'il ne voulait pas que ses efforts soit en vain. « Tu sais très bien que je n'ai pas dis ça. Rien que le fait que tu essayes c'est déjà un début. » Lui fit remarquer à son tour Riley. Il savait très bien qu'il n'était pas parfait, qu'il avait peut-être mis de la pression sur la jeune femme. Briséis n'était pas prête à être mère et franchement lui non plus cependant il voyait cela comme un signe du destin. Il était prêt à donner à cet enfant tout ce qu'il n'a pas forcément eu. Il veut faire cela parce que c'est avec Briséis et qu'il ne se verrait pas fonder une famille avec quelqu'un d'autre. « Cependant parfois j'ai l'impression d'être le seul à faire des efforts. Tu parles sans réfléchir, sans essayer de te freiner peut importe si ça peut me blesser. » Fini par lui dire Riley avant de baisser les yeux. C'était sorti tout seul. Il ne montrait pas facilement ses sentiments mais cette fois-ci il n'avait pas été maître de ses émotions. Briséis semblait prendre conscience que ses actes ont un effet aussi sur Riley en lui-même et pas seulement sur leur couple. Même si Riley est un homme fort, fier etc .. il a aussi des émotions. « Si tu veux tu n'es pas obligé de venir voir avec moi un conseiller conjugal, je peux aller le voir toute seule comme c'est à moi de changer, ce serait un peu comme un suivi psychologique mais pour sauver notre couple. » Lui proposa la jeune femme. Elle faisait sûrement un effort parce qu'elle avait besoin de lui, elle prenait l'entière responsabilité sur elle. Riley savait qu'il devait apprendre à se modérer, à ne pas trop exprimer sa joie quand Briséis n'est pas sur la même longueur d'onde pour ne pas la forcer à faire quelque chose par amour. Certes Briséis à plus de fort, mais il tenait à être là pour elle. « On est une famille alors je viendrais avec toi. » Lui répondit Riley. Il aurait pu accepter de ne pas venir, la laisser gérer les choses, mais il voulait aussi comprendre d'où venait le problème de Briséis. Il voulait aussi se remettre en question parce qu'il savait qu'il était loin d'être parfait. « Je t'aime. » Fini par lui dire Briséis. Cela lui faisait du bien de sentir de la sincérité, de l'amour dans les yeux de la jeune femme il en avait vraiment besoin. Elle ne semblait pas prendre conscience de l'importance qu'elle avait pour lui. « Moi aussi. Passons une bonne soirée dorénavant. » Lui répondit Riley avant de déposer un baiser sur les lèvres de la jeune femme. Il pris sa main et l'emmena à table pour dîner en amoureux et terminer cette soirée mieux qu'elle n'avait commencé. Riley avait bon espoir. L'avenir le leur dira.
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